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Le Royaume-Uni reste dominant dans l'Europe avec presque 58 millions d'habitants, des réseaux biens structurés, sa langue mondiale et la puissance de sa capitale Londres, ainsi qu'un espace attractif qui s'intègre particulièrement à la dorsale européenne.
Situé en Europe de l'Ouest, la Grande-Bretagne jouit de rapports privilégiés avec ses voisins européens, dans une zone centrale et dynamique de l'Europe continentale, et se veut un espace bien intégré à la dorsale européenne : 41% du commerce de l'Europe s' effectue en Europe de l'Ouest, le Royaume-Uni constitue un des cinq premiers partenaires commerciaux des autres pays de l'Europe – avec la France. Malgré sa localisation périphérique, le pays bénéficie pourtant encore de caractéristiques qui structurent son espace et lui permettent de jouer encore un rôle en Europe.
On voit cependant apparaître des conflits et des disparités au sein même de son territoire : conflits économiques, politiques, démographiques... A quoi ces conflits spatiaux font-ils référence ? En quoi ces configurations spatiales permettent-elles d'établir un modèle propre au Royaume-Uni, dans la compréhension des différentes échelles régionales ?
À l'échelle continentale, le Royaume-Uni doit aussi affronter le problème de l'insularité, problèmes récurrents dans son développement territorial et son ouverture au continent européen (Londres est à environ 500 km de Stockholm, Oslo, Dublin...). Certains enjeux se posent donc autour des réseaux et de la proximité des Britanniques aux autres pays du nord de l'Europe. ( Quels problèmes se posent face à cette insularité ? )
Mais la répartition des activités et ce qui fait la spécificité de chaque région interroge aussi le rôle du Royaume uni dans l'Europe : quelles différences entre l'organisation politique et économique du Royaume-Uni par rapport à ses voisins européens ?
Cette concentration et densité de pouvoirs ou activités pose aussi plusieurs problèmes régionaux localisés dans ce territoire : Quelles fonctions de Londres et de sa région à l'échelle nationale ? En quoi les activités de chaque région de l'Angleterre jouent-elles un rôle dans le « déséquilibre spatial »?
[...] Un espace particulièrement dense Avec une superficie de et une densité de 254 habitants/km², le Royaume-Uni connait une très forte densité de population parmi les pays de l'Europe ainsi qu'une forte urbanisation : La population à mi-2009 du Royaume-Uni est de 61,8 millions d'habitants (soit plus de 10% de la population de l'UE des 27 pays[4]). Cette importance au sein de l'Europe parmi les principaux pays dont la population est élevée : le Royaume-Uni figure même parmi les principaux pays européens qui ont les plus fortes densités (deux fois celle de la France Le taux de fertilité et l'évolution démographique en Grande-Bretagne Avec un taux de fécondité équivalent à celui de la France à 2,1 enfants par femme[5]), le Royaume-Uni connaît un vieillissement de sa population, compensé par l'immigration nombreuse de ces 20 dernières années. [...]
[...] On y voit par exemple la présence des Empire State Building ainsi que les centres majeurs d'impulsion. On remarque également l'extrême proximité des constructions, ce qui confirme en soi les chiffres de la plus forte densité du pays, à l'inverse des autres espaces en périphérie telle qu'en Écosse, au Pays de Galle, mais aussi le plus faible taux de chômage de tout le pays. Outre ces innovations, on voit bien dans cette volonté d'édification que le centre-ville est spécifique des hautes technologies et de l'industrie informatique, la modernité des constructions en témoigne. [...]
[...] La périphérie londonienne est de plus un élément moteur de la mégalopole par ses activités de services et de communication (on parle même de trou noir De surcroit, ces villes nouvelles forment un réseau de villes reliées entre elles par un réseau de communication dense, encouragé par la modernisation des transports : le centre de Londres est par exemple relié à la banlieue de la même manière que les grandes villes européenne (périphérique autoroutier M25, prolongement de lignes de métro, création du troisième aéroport City Airport Une dominance de ces villes qui va avec l'essor des banlieues (due aux coûts élevés du logement à Londres), essor progressif qui a pour effet par exemple la délocalisation d'entreprises en périphéries ou du moins des activités de moindre importance, activités de services en majorité. Tous ces éléments contribuent nettement à étoffer la région métropolitaine et à constituer une toile autour de Londres. [...]
[...] Appert aborde la question des disparités sociales en lien avec les disparités territoriales. En réalité, les différenciations sociales entre les individus sont dues aux mutations économiques, mais aussi démographiques : en effet, nous l'avons vu plus haut, la métropolisation de Londres a pour conséquences la spécialisation de la ville dans des activités bancaires, financières, commerciales essentiellement. Cette densification requiert un niveau d'étude et niveau social différent de celui des autres régions ; cette polarisation sociale que l'auteur nomme répond en effet à des besoins de la métropole britannique. [...]
[...] Cette carte nuance la première, car on observe en plus de la constitution de régions nouvelles en périphérie, des flux de populations qui se concentrent autour de ces nouveaux pôles et à l'inverse de ce que nous avons pu voir, la population ne migre pas massivement dans le sud, mais cette migration est atténuée par celle des nouveaux grands ensembles. On peut désormais qualifier l'espace britannique de polycentrique ou polycéphale. Il semble évident que les activités spécialisées sont liées à la répartition géographique de la population autour de nouvelles villes, de nouveaux centres urbains qui vont permettre une extension spatiale et économique de la ville (diffusion des activités tertiaires . [...]
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