L'économie de la Turquie dans l'ère libérale est assez jeune à l'échelle macro-économique. En effet, l'économie de la Turquie a connu à partir des années 80 une croissance conséquente due à des réformes libérales visant à privatiser des monopoles étatiques qui l'ont lancée vers une économie de marché et plus globalisée. De plus, l'Union Douanière avec l'Union européenne à partir de 1996, dont nous reparlerons plus tard, a permis une intensité des échanges extérieurs et une implantation des entreprises internationales en Turquie.
Après la crise de 2001 liée aux événements du 11 septembre, la Turquie s'est dotée de réformes institutionnelles et structurelles afin d'assainir les politiques budgétaires et monétaires notamment, soutenues par le Fonds Monétaire International (FMI). Ceci a par ailleurs entrainé une croissance soutenue du Produit Intérieur Brut (PIB) durant la période 2003-2007, passant de 304,9 à 685,8 milliards d'Euros. Le PIB de 2008 est, quant à lui, estimé à environ 940 milliards de dollars et une stabilisation au-dessous des 10% du taux d'inflation. De plus, le solde budgétaire est de mieux en mieux maitrisé, certes toujours en déficit mais avec des signes de stabilisation et de meilleure gestion. Par là même, ces divers changements ont entrainé une période de croissance conséquente en Turquie depuis 2001, en moyenne de 6,9% sur la période 2003-2007 (voir tableau ci-dessus). En revanche, à la vue de ces chiffres, une baisse de la croissance sur les trois dernières années, certes faible, a été observée due notamment à un manque de compétitivité dans certains secteurs et une baisse de la confiance internationale et nationale n'attirant pas les investisseurs. Mais nous constatons quand bien même une amélioration globale, ces dernières années, du rang de la Turquie du point de vue de sa compétitivité internationale, permettant de gagner 18 places de 2004 à 2007, atteignant donc la 53e place mondiale en 2007.
[...] Les secteurs de l'économie turque La Turquie possède une économie principalement basée sur le secteur primaire et secondaire même si les emplois sont à la moitié dédiés aux services. Le secteur industriel dont les principales branches sont l'automobile, l'industrie textile et chimique, l'agroalimentaire ainsi que les équipements électriques et électroniques, représente 24% du PIB contre 8,90% pour l'agriculture (voir schéma page suivante). Ajoutons que l'industrie emploie environ 4,5 millions d'actifs, la construction environ 1 million de personnes, le secteur primaire à hauteur de 5 millions d'actifs et enfin le secteur tertiaire des services qui occupe la plus grande part atteignant plus de 10 millions d'actifs. [...]
[...] En effet, l'exportation turque du ‘Textile et Habillement' représente actuellement des exportations mondiales du secteur et se place au 10e rang mondial des fournisseurs de textiles. En 2007, les exportations mondiales du secteur ont atteint ( 22.6 milliards USD) des exportations totales dont 16% vers l'UE ( 7.7 milliards USD), second poste d'exportation derrière l'automobile[23]. Le chiffre d'affaires de la filière textile en 2007 représente environ US$ 33 milliards et reste un employeur important, à hauteur de 10% de la population ouvrière active présente dans près de entreprises. [...]
[...] Tout d'abord, le poste ‘Textile et Habillement' occupe en Turquie une place prépondérante dans les exportations même si celles-ci sont en baisse. Les trois indicateurs largement supérieurs à 100 depuis 2005 jusqu'à 2007 nous indiquent la présence d'un avantage comparatif révélé, en définitive, une spécialisation pour ces produits. Ajoutons que l'indicateur baisse légèrement, passant de 477 en 2005 à 427 en 2007, signe d'une spécialisation qui régresse substantiellement mais qui demeure toujours soutenue par la demande européenne. Concernant le poste ‘Automobile et autres équipements de transport', force est de constater que l'on observe un renforcement de la spécialisation avec un indicateur passant de 158 en 2005 à 177 en 2007. [...]
[...] Since foreign companies have been established in the country, the specialization increased, just as much as the adequacy Turkish supply/European demand. This entailed big volumes of important exchanges. Such a capital inflow can be explained by the comparative advantage (low labour force costs), and the know-how in this sector, susceptible to attract other companies. He would be then judicious and financially strategic to invest a lot in new automotive technologies as renewable energies for example in order to take advantage of the demonstrated comparative advantages and to be able to collect returns on investment during the integration in the EU through industrial and technological partnerships based on Research and Development. [...]
[...] De plus, l'Union Douanière avec l'Union européenne à partir de 1996, dont nous reparlerons plus tard, a permis une intensité des échanges extérieurs et une implantation des entreprises internationales en Turquie. Les indicateurs internes Après la crise de 2001 liée aux événements du 11 septembre, la Turquie s'est dotée de réformes institutionnelles et structurelles afin d'assainir les politiques budgétaires et monétaires notamment, soutenues par le Fonds Monétaire International (FMI)[1]. Ceci a par ailleurs entrainé une croissance soutenue du Produit Intérieur Brut (PIB) durant la période 2003- 2007, passant de 304,9 à 685,8 milliards d'Euros. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture