Fonds d'investissements européens, OPCVM (Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières), SICAV, ingénierie financière, hedge funds, problèmes fiscaux, UCITS IV
L'industrie des fonds d'investissements européens joue un rôle majeur dans les marchés de capitaux européens et dispose encore d'un fort potentiel de développement dans les prochaines années. Les fonds d'investissements européens représentent, en effet, à ce jour plus de 5 trillions d'euros d'actifs. Les OPCVM (Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières, en anglais Undertakings for collective investment in transferable securities, UCITS) représentent 70% des actifs gérés par l'industrie des fonds européens. Dès lors, la question d'harmoniser les lois et règles régissant le fonctionnement de ces fonds s'est imposée, et, dès 1985, une première directive a été adoptée par le Parlement Européen en ce sens.
[...] En outre, il peut parfois, grâce à son accomplissement moral, se rendre digne du bonheur sans pour autant l'atteindre. Cette vision pessimiste n'est pour autant pas la seule à exister : en effet, bien des penseurs ont défendu l'idée d'un accomplissement de soi passant par le bonheur. Nous avons vu que le bonheur, dans certaines de ses conceptions, ne menait pas à l'accomplissement personnel parce que l'atteindre ne demandait aucun réel travail sur soi, aucune introspection, que ce soit pour l'imbécile heureux qui se satisfait du monde pour l'unique raison qu'il n'en a qu'une vue biaisée, ou pour l'hédoniste qui trouve le bonheur dans le contentement de tous ses désirs sans jamais imposer de limites à son corps. [...]
[...] Cette vision nous semble particulièrement intéressante à l'époque actuelle, car elle peut nous amener à une vie supérieure sans pour autant faire de l'Homme un reclus, un marginal dans la société. De plus, elle apparaît plus accessible au commun des mortels que la philosophie stoïcienne, beaucoup trop intellectuelle et presque morne. En effet, l'ataraxie nous est monotone et profondément insipide à long terme là où la sagesse joyeuse de Spinoza reflète une existence beaucoup plus plaisante. Il nous reste maintenant à mieux comprendre comment le bonheur est réalisable dans l'environnement social, politique, économique et non pas seulement à partir d'exigences morales. [...]
[...] Leur philosophie ancre profondément l'Homme dans un cadre qui le dépasse largement, la Nature : un individu heureux, selon eux, se satisfait entièrement de la vérité de la réalité. Il se trouve en accord avec le cosmos, avec le monde qui l'entoure, sans aucun désir de le changer. Ainsi, l'Homme ayant atteint le bonheur stoïcien se sent en harmonie parfaite avec la réalité extérieure, avec toutes les choses de la vie. Il a trouvé la place qui lui convient dans le monde. [...]
[...] Cette problématique nous a permis de poser des enjeux éthiques : on a vu que l'accomplissement de soi comprenait l'affirmation de valeurs morales, intellectuelles. Ainsi une conception du bonheur reposant sur les passions et les vices plutôt que sur la vertu ou la raison du moins chez Spinoza ne permet pas à l'Homme de se réaliser pleinement. En conclusion, nous avons vu que le bonheur n'amène pas nécessairement l'Homme à l'accomplissement de soi : cela varie selon les doctrines, les conceptions du bonheur auxquelles un individu adhère. [...]
[...] Nous pouvons cependant tenter de définir l'accomplissement de soi comme étant l'état d'un homme ayant développé des qualités morales et intellectuelles à un degré élevé. C'est sur cette définition que nous nous reposerons pour traiter le sujet. Peut-on attendre d'un bonheur sans profondeur un accomplissement personnel ou bien faut-il nécessairement un bonheur acquis grâce un travail sur soi ? Peut-on se laisser guider par ses passions ou bien doit-on leur préférer la raison pour se réaliser pleinement ? Peut-on être porté vers un accomplissement de soi sans bonheur ou bien faut-il rechercher activement celui-ci ? [...]
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