La question de la Belgique, de l'Etat belge au début du XIème siècle reste entière. La crise interne belge, qui a fait couler beaucoup d'encre, dans la presse, pendant des années et particulièrement à la fin de l'année 2007, demeure intacte alors que nombreuses sont les questions qui peuvent légitimement se poser quant à la solution à apporter à la crise. Ce que nous rapporte les médias, d'un point de vue étranger à la Belgique, est un royaume dans lequel deux populations : les flamands et les wallons, coexistant dans un même espace, n'arrivent pas à se trouver suffisamment de facteurs identitaires communs afin de sanctuariser leur territoire, appartenir et vivre ensemble dans un même Etat souverain. L'Etat belge, sa formation, son développement et son Histoire sont les causes intrinsèques à cette crise identitaire qui refait surface au début des années 10 de ce nouveau siècle. Il est question, dans notre mémoire de décrypter comment un Etat souverain tel que l'Etat belge, au cœur de l'Europe a pu arriver à un tel stade d'instabilité politique dont l'explosion parait plausible.
[...] Il semble donc qu'une scission de la Belgique pourrait ne pas véritablement avoir de sens pour le futur si une réelle Europe supranationale se met en place, mais aussi en sachant qu'elle a joué et qu'elle joue un rôle prépondérant pour l'Union Européenne. C'est en cela que la Belgique est quelque peu paradoxale. Conclusion La logique de la construction belge, de l'Etat souverain belge a été au cours de l'Histoire instrumentalisée par les puissances qui l'entouraient. Elle ne fut pas la volonté d'un peuple, d'une culture globale qui, dans le but d'affirmer son identité en tant que Nation, voulait rendre légitime son existence aux regards des entités Etatiques voisines. [...]
[...] - De 1945 à 1992 : La Yougoslavie pendant la Seconde Guerre mondiale. Pendant cette seconde guerre mondiale la Yougoslavie va connaitre des modifications de ses frontières par l'invasion de l'armée allemande en 1941. La Slovénie est partagée entre l'Allemagne, la Hongrie et l'Italie. Le Kosovo est annexé à l'Albanie italienne, la Serbie est occupée par l'armée allemande, la Macédoine est partagée entre l'Albanie italienne et la Bulgarie et un état indépendant est créé au Monténégro. Le 29 novembre 1943 elle devient un état communiste sous le régime de Tito, puis un socialiste avec 6 républiques langues religions. [...]
[...] Au point de vue linguistique, la situation, en 1830, était contrastée tant territorialement que socialement. Les populations des provinces du nord, actuelle Flandre, s'exprimaient dans un grand nombre de dialectes locaux proches du néerlandais, tandis que les populations du sud, actuelle Wallonie, pratiquaient des dialectes issus du wallon du picard, du champenois et du lorrain, mais également le français. Par contre, l'aristocratie et la haute bourgeoisie, qu'elles soient de Flandre, de Wallonie ou de Bruxelles s'exprimait en français. C'est de l'union entre cette aristocratie et cette bourgeoisie que surgira la nouvelle classe dirigeante du jeune Etat belge. [...]
[...] La première question sur la légitimité de la Belgique se pose en ce qui concerne son origine, et le pourquoi de sa création. En effet comme nous l'avons vu précédemment si la Belgique a été fondée c'est bel et bien à cause des relations conflictuelles entre l'Allemagne et la France. Mais, aujourd'hui, étant donné que l'Allemagne et la France sont en de bonnes relations et appartiennent tous deux à l'Union Européenne, il semble donc que la Belgique n'est plus réellement de raison d'exister car les causes de sa création qui étaient valables avant ne le sont plus aujourd'hui. [...]
[...] L'essor de l'économie wallonne va être à l'origine de conflits entre les deux communautés linguistiques du pays. Le début du mouvement contestataire flamand a débuté dès la deuxième moitié du XIXe siècle. Les Flamands se sentaient étrangers à la langue française et aux différentes représentations que l'Etat belge renvoyait. Au sein même de la Flandre le français était pratiqué par une minorité locale issue de la haute bourgeoisie appelée les Fransquillons. Celle-ci était à la tête des commerces, et donc de l'économie de la région. [...]
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