Déclin industriel européen, Europe, volontarisme européen, compétitivité industrielle, politique industrielle commune, CECA
La politique industrielle commune est :
- Une politique fondatrice de l'Europe avec la CECA (51-53) mais paradoxalement elle a été oubliée en 57, limitée à une politique de la concurrence. Eviter les monopoles intérieurs à l'Europe
- Mais en 1972, un projet industriel européen nait -> brisé par la crise de 73: l'Europe se contente d'adapter certains secteurs à la conjoncture mondiale (ex : plans sidérurgiques d'Avignon).
- Mais à partir du début des années 80, l'Europe se donne un véritable projet industriel, sous la pression des Etats-Unis qui veulent intégrer l'Europe à leur projet IDS (Initiative de Défense Stratégique) -> Sous la pression de pays qui ont une tradition de politique industrielle (ex: France et son Colbertisme industriel), sous la pression d'un inexorable déclin de l'Union européenne face à la concurrence.
[...] c de la merde -MAIS a partir du début des années 80, l'Europe se donne un véritable projet industriel, sous la pression des états unis qui veulent intégrer l'Europe à leur projet IDS (Initiative de Défense Stratégique) sous la pression de pays qui ont une tradition de politique industrielle(ex France et son Colbertisme industriel),sous la pression d'un inexorable déclin de l'UE face à la concurrence L'Europe par le rapport Chandernagor 85, fixe 5 priorités à sa politique industrielle : -coopération d'excellence (Airbus, Ariane espace) -Programme commun de Recherche et développement (Eureka ) -ligne fixe transmanche (tunnel sous la manche) -la définition d'un statut européen de l'entreprise -le développement des fusions et acquisitions transeuropéennes. acte de baptême d'une politique industrielle mais qui n'a pas permis a l'Europe de promouvoir suffisamment les PME, les industries de demain(nanotechnologies), un espace juridique européen, un management européen, une compétitivité européenne (en 2010 l'Europe n'a pas du PIB puisque l'Europe se désindustrialise, subit la pression d'IDE. Et puisque l'Europe, à part l'Allemagne, perd son socle industriel. [...]
[...] la politique industrielle de l'Europe est une politique structurelle en échec même si certaines réussites lui donnent un peu de crédit (industrie pharmaceutique, des transports ) INTRO JJ Servan Schreiber en 1967 : défi américain (puissance des FMN américaines sur le sol européen= 3ème puissance mondiale) Est elle inapte aux mutations actuelles ? repli irréversible obligatoire ? Le déclin européen pourrait être assimilé à une fatalité qui pèserait sur l'Europe : il est résultat de décrochages successifs : *UE n'est pas impliquée en leader dans la 3ème révolution industrielle *crise boursière ne fait que différer les projets ambitieux *crise sectorielles précoces (textile, charbonnages, sidérurgie) *manque de réactivité industrielle (retard dans industries de pointe qui décollent et lors de pandémies) *retard de compétitivité (sauf Allemagne, Finlande, Pays B. [...]
[...] Y a-t-il une fatalité au déclin industriel européen La politique industrielle commune est : -une politique fondatrice de l'Europe avec la CECA (51-53) mais paradoxalement elle a été oubliée en 57, limitée a une politique de la concurrence. Eviter les monopoles intérieur à l'Europe. -MAIS en 1972, un projet industriel européen nait-> brisé par la crise de 73 l'Europe se contente d'adapter certains secteurs à la conjoncture mondiale(ex : plans sidérurgiques Davignon [quotas d'acier importé, taxes . [...]
[...] -organismes de rééquilibrage régionaux (FEDER ou fonds de cohésion [Réti]) -création de dynamiques industrielles Il existe des coopérations d'excellence porteuses d'avenir des points d'ancrage de la compétitivité industrielle : *aéronautique *Eureka (système de défense) *Ariane espace *Galileo(concurrence au GPS) *grandes FMN européennes(très mondialisées et 46 presentes dans top 100) *UE premier récepteur et émetteur d'IDE C)et l'avenir est balisé par des opportunités nouvelles : pays de l'est énergies alternatives, arcs technologiques **génération Erasmus *atouts à faire valoir : -ressources humaines -système financier plus solide( III/Le bilan contrasté de l'Europe ne saurait faire oublier la situation d'urgence de l'industrie européenne : A)Hétérogénéité des situations nationales et régionales : B)Certes des politiques à la périphérie de l'industrie peuvent être associée à un déclin pas irréversible : *facteurs de régression diversement appréciés(préférence européenne pour le loisir au détriment du travail) *pas de souveraineté ni gouvernement européen C)mais pour l'heure les rigidités se sédimentent et confirment un déclin irréversible ? *déclin du coeur productif de l'Europe( *délocaliations coûteuses *pessimisme cumulatif trop de patriotisme économique *absence de réactivité *impréparation dans des secteurs stratégiques de demain *contexte de la crise financière qui jette des doutes sur l'euro et l'Europe. [...]
[...] ->Critères oubliés : -socle industriel important malgré tertiarisation de l'économie -recherche industrielle (groupes à taille critique suffisante pour engager la bataille de la mondialisation) -capacité à valoriser les potentiels nationaux(culture industrielle forte) l'UE abandonne progressivement ces critères à ces concurrents. Vieilles régions industrielles européennes condamnées II/ Le volontarisme européen ne saurait s'accommoder de l'idée d'une fatalité du déclin industriel : A relevé des défis et rebondit : -UE 1ère puissance industrielle du monde de la VA) -CECA emblématique de la reconstruction -régions réhabilitées -clustering (nouveaux districts industriels), arcs technologiques, technopôles. [...]
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