Depuis mars 2000, l'Union Européenne définit ses politiques conformément aux objectifs de la stratégie dite « de Lisbonne », qui établit un cadre d'action jusqu'en 2010. La stratégie de Lisbonne vise une relance économique, mais aussi sociale et environnementale. Elle vise à renforcer la compétitivité européenne, non pas en misant sur le dumping social, mais en investissant dans une société basée sur le savoir et la productivité. C'est en effet dans la capitale portugaise que le Conseil européen s'est fixé comme objectif de faire de l'Union « l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde » d'ici 2010. Autrement dit, rattraper le retard sur les Etats-Unis, notamment sur le terrain des nouvelles technologies.
En quoi la stratégie de Lisbonne est-elle utile à l'entreprise pour participer à la croissance économique de l'Union Européenne ? Comment les entreprises engagent-elles cette stratégie pour se développer et accroître leur compétitivité ?
[...] L'intérêt que propose ce document est précisément le fait que Eschyle, un auteur grec, se fasse le porte-parole de protagonistes perses. À force de lyrisme et de registre tragique, l'on peut penser qu'il cherche à émouvoir le spectateur grec sur le sort des Perses, toutefois il est aussi certain qu'il cherche de la même façon à glorifier l'intelligence grecque qui eut raison de l'impérialisme perse. Dans un premier temps, nous étudierons le contexte qui entoure la bataille de Salamine et comment s'organise la bataille du côté perse. [...]
[...] Dans le détroit de Salamine, les Perses n'eurent pas la place de manœuvrer. Les trirèmes encerclèrent leurs navires et les frappèrent de leurs puissants éperons «Vaisseaux contre vaisseaux heurtent déjà leurs étraves de bronze» (ligne 56). La bataille fut si chaotique qu'à la fin de la journée les Grecs n'étaient même pas sûrs de l'avoir remporté mer disparaît sous la masse des épaves et des cadavres» (lignes 60-61). Ce fut le rivage de Salamine, jonché de cadavres, qui leur apprit leur victoire. [...]
[...] En effet, la fin des guerres médiques entrainera une glorification de la démocratie chez les Grecs qui comprennent au contact de l'armée perse que la liberté constitue l'un des traits distinctifs de leur civilisation. Leurs victoires constituent dès lors la victoire de la démocratie sur l'impérialisme. Thémistocle, amiral athénien et stratège de l'année 483, avait compris que l'eau n'était pas l'élément naturel des Perses, c'était une puissance terrestre, à tel point que dans la religion perse, l'eau salée avait une connotation démoniaque. Thémistocle voulut donc doter les Grecs d'une marine militaire telle que le monde n'en avait jamais vu. [...]
[...] L'illusion de l'assimilation de l'auteur grec à un personnage perse n'est donc pas parfaite. On peut conclure par le fait qu'il était périlleux pour Eschyle d'adopter le point de vue barbare dans une œuvre aussi sensiblement patriotique que la victoire de Salamine. Toutefois l'auteur ne tombe pas dans les travers d'un «sur lyrisme» de la tragique défaite Perse qui fut si l'on relativise plus une humiliation de se faire berner qu'une catastrophe démographique (rappelons que sur les sept cents navires qu'il possédait, Xerxès n'en a perdu que deux cents). [...]
[...] Le détroit de Salamine se présenta comme le lieu idéal. Thémistocle se servit aussi de l'expérience de la bataille des Thermopyles, en effet, les Perses avaient réussi à s'échapper grâce à la trahison d'un Malien, Ephyalte, qui leur avait indiqué un sentier par lequel ils pourraient prendre les Grecs à revers (Hérodote, Les Thermopyles). La veille de la bataille, il envoya donc l'un de ses serviteurs dans le camp Perse, annoncer au roi «qu'à peine tombées les ténèbres de la sombre nuit ( . [...]
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