Cette fiche se propose de répertorier les nombreuses raisons qui freinent l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. D'un point de vue géographique par exemple, 95 % du territoire turc ne se trouve pas en Europe, non plus sa capitale Ankara (argument proposé déjà par Valéry Giscard d'Estaing), la Turquie est donc plutôt un pays d'Asie. En outre, la Turquie connaît des instabilités et des tensions avec la minorité kurde (à peu près 20% de la population), le parti séparatiste PKK (Partie des travailleurs du Kurdistan) et ses intentions séparatistes causent de sérieux problèmes, surtout les guérillas en 1980 lors du pouvoir des militants, depuis les relations turco-kurdes se sont détériorées et le pays connaît des périodes d'instabilité.
[...] Raisons à l'encontre de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne Argument géographique - du territoire turc ne se trouve pas en Europe, sa capitale Ankara non plus (argument proposé déjà par Valéry Giscard d'Estaing), la Turquie est donc plutôt un pays d'Asie Question de la religion - de la population turque sont des musulmans - La tradition religieuse et culturelle de la Turquie est différente de celle de l'Europe, ainsi que des mesures éthiques et sociales, ce qui crée une possibilité de tensions aggravées, soulignés par le risque de l'intégration d'un immense nombre de musulmans dans l'Union européenne aujourd'hui où les relations sont déjà tendues, suite aux événements comme l'attentant de 11/09/2001 ou la guerre en Iraq Question des droits de l'homme - La Turquie n'est pas un pays exemplaire dans la question du respect des droits de l'homme - Statut des femmes : malgré certains efforts pour l'amélioration des statuts des femmes, comme le Code civil de 2002 qui autorise les femmes à travailler sans permis de leurs époux, ou bien le Code pénal de 2004, qui soutient les libertés des femmes et reconnaît par exemple le viol dans un couple, la position des femmes reste douteuse, non seulement à cause de la pratique dans la société turque mais aussi mise en danger par des tentatives législatives comme celle qui envisageait des sanctions pénales pour des adultères (proposition finalement rejetée grâce à la pression internationale) - Article 301 du Code pénal turc : permet de sanctionner pénalement chaque personne pour le dénigrement de l'identité turque et d'insulte aux institutions et à la nation», cet article est considéré par l'Union européenne comme incompatible avec la liberté d'expression qui permet de persécuter différents intellectuels et personnalités publiques, par exemple Oran Pamuk, le titulaire du Prix de Nobel pour la littérature de 2006 Or, il faut savoir que, même si un grand nombre de libertés de l'homme ont été adoptées liberté de la presse, la liberté d'association, la liberté d'expression, les droits des inculpés et des détenus la pratique reste différente et la mise en place sur tous les niveaux (administratif, judiciaire ) n'est pas accomplie Question kurde - la Turquie connaît des instabilités et des tensions avec la minorité kurde (à peu près 20% de la population), le parti séparatiste PKK (Partie des travailleurs du Kurdistan) et ses intentions séparatistes causent de sérieux problèmes, surtout les guérillas en 1980 lors du pouvoir des militants, depuis les relations turco-kurdes sont détériorées et le pays est donc instable - en plus, ce pays connaît toujours des problèmes nationalistes et séparatistes (terrorisme) Il faut cependant prendre en considération que la Turquie accepte d'adopter des mesures pour faire avancer les relations turco-kurdes, y inclus la permission de l'utilisation de la langue kurde, permission de donner le prénom kurde ou bien de faire des émissions télé ou radio en Turquie, mais tout en imposant des limites à tout cela. [...]
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