L'Autriche est un État fédéral qui regroupe neuf provinces. Suite à la Seconde Guerre mondiale, le 27 avril 1945, le gouvernement provisoire déclara l'indépendance du pays en rétablissant la Constitution de 1929 : « La République démocratique d'Autriche est rétablie et sera dirigée dans l'esprit de la Constitution de 1929. L'Anschluss imposé au peuple autrichien en 1938 est nul et non avenu ». Mais l'Autriche n'a retrouvé sa souveraineté qu'en 1955 avec la conclusion du Traité d'État et la loi constitutionnelle. Les nouveaux principes fondamentaux de la deuxième République autrichienne sont l'antifascisme, le partenariat social et la neutralité.
[...] Ce statut de neutralité a renforcé au sein de la population le sentiment d'appartenance à une nation autrichienne et permettait ainsi de façonner une identité nationale. Mais l'Autriche ne souhaitait pas être enfermée dans sa neutralité et elle affirmait sa volonté de s'intégrer à la communauté internationale en soulignant que sa neutralité fut avant tout militaire (ni idéologique ni économique), c'est-à-dire, une neutralité d'État non de citoyen. Comme résultats immédiats de cette politique, l'Autriche fut admise à l'ONU le 14 décembre 1955 et au Conseil de l'Europe le 16 avril 1956. [...]
[...] Après la mort de Staline en mars 1953, les nouveaux dirigeants soviétiques avaient essayé d'introduire un certain dégel sur la scène politique européenne. Parmi les initiatives soviétiques il faut mentionner l'intention de Khrouchtchev de débloquer l'impasse autrichienne[3]. Quant au gouvernement autrichien, dirigé par le chancelier élu en 1953, Julius Raab, il a élaboré une nouvelle stratégie en proposant que l'Autriche fasse la promesse de ne pas adhérer à aucun bloc militaire. The Indian ambassador to Moscow, acting as intermediary for the Austrians, went further and suggested permanent neutrality as the basis for a treaty. [...]
[...] Suite à la Deuxième Guerre mondiale, le 27 avril 1945, le gouvernement provisoire déclara l'indépendance du pays en rétablissant la Constitution de 1929 : La République démocratique d'Autriche est rétablie et sera dirigée dans l'esprit de la Constitution de 1929. L'Anschluss imposé au peuple autrichien en 1938 est nul et non avenu Mais l'Autriche n'a retrouvé sa souveraineté qu'en 1955 avec la conclusion du Traité d'État et la loi constitutionnelle. Les nouveaux principes fondamentaux de la deuxième République autrichienne sont l'antifascisme, le partenariat social et la neutralité. [...]
[...] Or, considérant les réticences des pays de l'AELE (de même que Bruxelles) de s'engager pleinement dans ce processus, les négociations aboutirent à l'établissement de l'Espace économique européen en 1991. Quant à l'Autriche, sa neutralité apparue dans les yeux de plusieurs responsables européens comme un obstacle. En même temps, les Autrichiens ont été également divisés par la question de l'adhésion. Pourtant, après la création de l'EEE et suivant l'exemple des pays comme la Suède et la Finlande, l'Autriche a décidé de postuler pour devenir un membre à part entier et faisait partie du quatrième élargissement de l'Union européenne en 1995. [...]
[...] Sur le plan économique, le rapprochement avec la Communauté aboutit au Globalvertrag de 1978, établissant une zone de libre-échange (bien entendu pour les produits industriels) avec Bruxelles. Cet accord représentait également les limites jusqu'où l'Autriche pouvait aller considérant la définition de sa neutralité et le droit de regard soviétique. Néanmoins, après la période très active des années Kreisky, avec l'élection de Kurt Waldheim (Président de la République) en 1986 qui a lancé les polémiques tant nationales qu'internationales, l'Autriche s'est retrouvée soudainement dans une situation isolée. Mais l'affaire Waldheim a également mis en évidence que les Autrichiens doivent confronter leur passé. [...]
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