Politique d'aide au développement, Union européenne, solidarité, intérêts économiques européens, aide humanitaire
Le 17 novembre dernier, le commissaire chargé du développement et de l'aide humanitaire, M. Karel de GUTCH annonçait : «En ces temps de crise économique mondiale, le gaspillage de ressources financières consacrées à l'aide au développement est totalement inacceptable alors que les populations les plus vulnérables du monde en ont plus besoin que jamais. » Il appelait entre autres les Etats membres à collaborer plus efficacement pour éviter que l'aide ne soit gaspillée. L'Union européenne (Communauté et Etats membres) fournit aujourd'hui 55 % du total mondial de l'aide publique au développement, ce qui en fat de loin le premier pourvoyeur d'aide au monde.
[...] Editions complexe Bino OLIVI, Alessandro GIACONE, L'Europe difficile. Collection Folio histoire Rapport annuel 2005 sur la politique de développement de la Communauté européenne et la mise en œuvre de l'aide extérieure en 2004 - [pdf] - Commission européenne, OPOCE p. Pineda ESCOBAR, Maria PAOLA, La politique de coopération au développement : le cas de l'Union européenne et de l'Amérique latine. Collection S.I Jean-Jacques GABAS, L'Union européenne et les pays ACP : un espace de coopération à construire. Paris, Editions Karthala. 1999. [...]
[...] POURTANT : en 2004, l'aide publique au développement de l'UE pour l'Afrique correspondait à 15 millions d'euros (soit 60% de l'aide publique totale) Les fonds, bien qu'importants, n'assurent donc pas de résultats. Les tiers-mondistes dénoncent le caractère néocolonial de la politique d'aide au développement, qui tend à perpétrer des situations de rente et de dépendance entre pays développés et pays en voie de développement. Ils dénoncent également l'influence croissante d'investissements privés dans l'aide au développement, investissements très inégalement répartis qui délaissent l'Afrique subsaharienne. Conclusion : Bien que l'aide au développement de l'UE couvre presque la totalité du territoire, son efficacité n'est pas à la hauteur des fonds engagés. [...]
[...] Traité de Maastricht ajoute une base juridique : titre XX intitulé « coopération au développement » concerne l'aide au développement des pays qui ne sont pas ACP ; titre Xxi intitulé « coopération financière et technique » traitant de la coopération avec les pays aux revenus intermédiaires (Amérique latine, Europe de l'Est, Asie). Instrument principal: Instrument financier : le FED (fond européen de développement), mis en place dès les années 50. Il est alimenté par les contributions des Etats membres. [...]
[...] Fiche technique : la politique d'aide au développement de l'Union européenne Le 17 novembre dernier, le commissaire chargé du développement et de l'aide humanitaire, M. Karel de GUTCH annonçait : «En ces temps de crise économique mondiale, le gaspillage de ressources financières consacrées à l'aide au développement est totalement inacceptable alors que les populations les plus vulnérables du monde en ont plus besoin que jamais. » Il appelait entre autres les Etats membres à collaborer plus efficacement pour éviter que l'aide ne soit gaspillée. [...]
[...] On pourrait espérer que le traité de Lisbonne permette un renouveau de cette politique, ainsi qu'un meilleur usage des fonds. Mais l'apport du traité de Lisbonne est assez modeste : bases juridiques de l'aide au développement sont maintenues, mais la dimension supranationale n'est pas approfondie. Ne fait pas allusion à la coopération entre les Etats. Bibliographie : Quelles solidarités pour l'Europe ? Centre des études européennes de Strasbourg. Rapport du deuxième Cycle long d'études européennes ? 2003. Félix NKUNDABAGENZI, Federico SANTOPINTO, Le Développement une arme de paix. La coopération de l'Union européenne et la prévention des conflits. [...]
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