Le sommet européen d'Helsinki a instauré en 1999 'l'objectif global', c'est-à-dire le pouvoir de l'Union de déployer jusqu'à 60 000 hommes grâce à des éléments aériens ou navals dans un délai de 60 jours.
Les difficultés de l'UE à constituer des forces véritablement opérationnelles de cette taille lui ont permis de réaliser que l'Europe devait pouvoir répondre plus rapidement aux situations de crise grâce à des groupements tactiques de 1500 hommes.
[...] Selon la déclaration de cette conférence : "Les groupements tactiques pourront être employés pour l'éventail complet des missions énumérées à l'article 17, paragraphe du TUE, et pour celles énoncées dans la stratégie européenne de sécurité, en particulier dans des missions de force de combat pour la gestion des crises, compte tenu de leur taille." L'une des principales ambitions militaires de l'UE est d'avoir la capacité de réagir vite et efficacement dans les zones de conflit situées en-dehors de l'UE. Enjeux:Un groupement tactique de l'UE correspond à une unité de 1500 hommes. Il peut être formé par une nation ou par un groupe de nations et ne doit pas inclure un nombre particulier d'Etats membres. Les pays européens de l'OTAN qui sont candidats à l'adhésion à l'UE peuvent également participer aux groupements européens d'intervention. [...]
[...] L'UE est consciente des éventuels recoupements avec des initiatives de l'OTAN comme la force de réaction de l'OTAN. L'UE et l'OTAN ont donc veillé à assurer la cohérence et la complémentarité entre les groupements tactiques de l'UE et la force de réaction de l'OTAN, ce qui comprend la compatibilité des normes, des méthodes pratiques et des procédures, dans la mesure du possible et s'il y a lieu. Depuis que deux formes partenariats pour la paix existent (soit avec l'UE, soit avec l'OTAN), l'interopérabilité entre les forces développées par les Etats membres de l'UE et les nations de l'OTAN relèvent en premier lieu de la responsabilité des Etats membres. [...]
[...] Les groupements tactiques de l'UE ont pour principal objectif de prendre la décision de lancer une opération dans les 5 jours qui suivent l'accord du Conseil. Les forces doivent ensuite être sur le terrain au plus tard 10 jours après la décision de lancer l'opération France 2. Italie 3. Espagne 4. Royaume-Uni 5. France, Allemagne Belgique, Luxembourg 6. France et Belgique 7. Allemagne, Pays-Bas et Finlande 8. Allemagne, Autriche et République tchèque 9. [...]
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