Genèse de l'Union européenne, projet de paix perpétuelle, Etats souverains, États-Unis de l'Europe, CECA, Kant, Saint Simon, Hugo, Proudhon
Au XVIIIe siècle, c'est l'Europe de la paix perpétuelle. L'abbé St pierre en 1712 a esquissé un projet de paix perpétuelle fondé en 5 points : une alliance perpétuelle entre les États souverains (prend acte de la souveraineté des États), le respect par ses États souverains des décisions prises par un « sénat européen » de 40 membres ...
[...] Deux auteurs principaux : - Saint Simon 1814 De la réorganisation de la société : c'est un positiviste, l'unité doit être formée sur l'entente entre la France et la GB en créant un système parlementaire avec une chambre Haute et une chambre basse nommé de façon à représenter les corporations (différents métiers) chargés de faire des infrastructures, des rôles économiques importants. Il met l'accent sur le fait que ce sont les techniciens (juriste, économiste ) qui doivent gérer l'Europe. Certains auteurs considèrent que la doctrine de saint Simon va inspirer les pères fondateurs de la CECA. - Proudhon (anarchiste) : critique l'État et le pouvoir politique, car il est profondément attaché aux libertés individuelles et condamne la centralisation et le principe des nationalités engendrant des rivalités qui est source de guerre. Il propose une organisation fédérale 1863 Du principe fédératif. [...]
[...] Kant avait conscience du caractère utopique de son projet et en attendant la mise en place de cette alliance il propose un congrès permanent des États où les États pouvaient entrer et se retirer. Au XIXe siècle, V.HUGO parle des États-Unis de l'Europe en 1849. Le XIXe est un siècle avec l'affirmation des Etats-nations. Mais de nombreux auteurs proclament aussi leur foi dans le projet européen. Face à l'émergence des États-Unis et de la Russie, certains auteurs prennent conscience qu'il faut unir l'Europe pour pouvoir compter au plan international comme Tocqueville. [...]
[...] L'abbé St pierre en 1712 a esquissé un projet de paix perpétuelle fondé en 5 points : une alliance perpétuelle entre les États souverains (prend acte de la souveraineté des États), le respect par ses États souverains des décisions prises par un sénat européen de 40 membres avec un pouvoir législatif et judiciaire avec une force armée, la contribution des États aux dépenses de l'alliance (idée novatrice encore discutée), l'intervention collective contre les États qui ne respecterait pas le pacte (idée de moyens de sanctions coercitifs) et la possibilité de réviser le pacte à la majorité des États sauf sur les 4 autres points fondamentaux qui nécessite l'unanimité. Rousseau critique ce projet, car on ne peut pas attendre que les rois souverains se dessaisissent de leur compétence en créant une alliance : il faut passer par une alliance. Kant en 1795 (contexte : guerre de la révolution) : propose un système avec la primauté de la construction par le droit (juridique) d'une fédération d'États. Le droit est le fondement qui s'impose aux États. [...]
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