➢ Dès le début des années 1960, l'Union européenne mène des actions d'aide humanitaire, que ce soit à travers les activités de ses Etats membres ou via la politique de développement menée par la Commission européenne. Cette action s'intensifie dans les années 1970, avec la multiplication des conflits internes notamment en Afrique, et s'amplifie de nouveau dans les années 1980. Mais c'est en 1992 qu'est créé le service d'aide humanitaire de la Commission européenne (ECHO).
[...] A ce jour la PEV concerne 16 pays. En ce qui concerne la Russie, un partenariat stratégique spécifique a été développé dans le cadre de 4 espaces communs (économique, de liberté, de sécurité et de justice, de sécurité extérieure de recherche et d'éducation) dont les principaux objectifs ont été adoptés au sommet Union européenne - Russie à Moscou, le 10 mai 2005. Les instruments Accords de partenariat et de coopération pour les pays de l'Est et accords d'association pour ceux du Sud de la Méditerranée. [...]
[...] La Commission européenne décide de redynamiser le processus euro- méditerranéen en renforçant sa participation financière, le 10 Juillet 2009, elle annonce une contribution supplémentaire de 72 millions d'euros, pour la période 2009-2010. Une partie des fonds servira à soutenir le fonctionnement du secrétariat de l'Union pour la Méditerranée. Cette contribution porte à 90 millions d'euros le budget communautaire total alloué, depuis juillet 2008, aux priorités recensées par l'Union pour la Méditerranée. Le 26 mai 2010, la diplomatie française annonce la création d'un fonds d'investissement de 385 millions d'euros, Inframed, destiné à financer les projets de l'Union pour la Méditerranée. [...]
[...] Depuis le 1er janvier 2007, les programmes MEDA et TACIS, ainsi que d'autres programmes, ont été remplacés par un instrument unique - l'Instrument Européen de Voisinage et de Partenariat (IEVP). Il s'agit d'un instrument politique beaucoup plus flexible conçu pour favoriser le développement durable et le rapprochement vers les normes et politiques européennes, en soutenant les priorités convenues dans les plans d'action PEV (ainsi que le partenariat stratégique avec la Russie,). Perspectives Les progrès les plus significatifs concernent notamment l'approfondissement des accords bilatéraux. [...]
[...] Depuis l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, l'action humanitaire de l'Union est régie par l'article 214 TFUE. L'article paragraphe du même traité en fait une compétence partagée entre les Etats et l'Union, mais dérogatoire. L'action de l'Union dans ce domaine n'empêche donc pas celle des Etats membres. Historique Dès le début des années 1960, l'Union européenne mène des actions d'aide humanitaire, que ce soit à travers les activités de ses Etats membres ou via la politique de développement menée par la Commission européenne. [...]
[...] Elle a alors accordé 473 millions d'euros aux pays d'Asie du Sud touchés par la catastrophe. Missions L'aide humanitaire de l'Union européenne est désormais régie par l'article 214 du traité de Lisbonne (TFUE). Cet article reprend dans son paragraphe 2 les principes de droit humanitaire sur lesquels est fondée l'action de l'Union. Il s'agit de : l'humanité l'impartialité ou non-discrimination l'indépendance la neutralité Sur cette base et dans le cadre de son mandat humanitaire, la Commission, à travers ECHO, a pour mission de : de sauver et préserver des vies dans les situations d'urgence et de post-urgence immédiate et à l'occasion de catastrophes naturelles ou provoquées par l'homme ; d'apporter l'assistance et le secours nécessaires aux populations affectées par des crises plus durables telles que les guerres civiles ; de contribuer au financement de l'acheminement de l'aide en travaillant de façon à garantir que l'aide soit accessible à ceux à qui elle est destinée ; d'aider les réfugiés ou les populations déplacées là où elles ont trouvé asile et de les aider à se réinstaller dans leur pays ou lieu d'origine ; de développer les travaux de réhabilitation et de reconstruction afin d'aider les victimes à regagner un niveau minimum d'autosuffisance en tenant compte des objectifs de développement à long terme, le cas échéant ; de garantir une préparation aux risques de catastrophes naturelles, en particulier en utilisant un système d'alerte rapide et en finançant des projets de prévention des catastrophes dans les régions à haut risque. [...]
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