Le conseil de Lisbonne avait fixé comme objectif global d'atteindre un taux d'emploi de 70% d'ici 2010 et de 64% d'ici 2007. Il avait aussi fixé le taux d'emploi des femmes à plus de 60%.
Rappel méthodologique : la population active comprend les personnes qui travaillent et les chômeurs ; le taux d'activité représente le pourcentage de ces personnes dans la population du même âge. Les personnes occupées (« emploi ») sont salariées ou indépendantes ; le taux d'emploi représente le pourcentage de ces personnes dans la population du même âge. En revanche, le taux de chômage exprime un pourcentage par rapport à la population active du même âge.
Deux manières peuvent être utilisées afin de réaliser le taux d'emploi : soit en réduisant le chômage, soit en recrutant davantage de personnes parmi la population inactive soit en faisant les deux. L'inactivité est définie comme l'ensemble des personnes hors du marché du travail.
Cette inactivité dans le marché du travail dépend fortement de l'âge et du sexe. Si les jeunes sont fort absents sur le marché du travail, cela est dû notamment au fait qu'ils sont en formation.
Depuis 1999, la part des inactifs agés de 15 à 64 ans dans la population totale a diminué, passant de 31.6% à 29.8% (dans l'UE-25) mais en général, les 15-24 ans sont les moins présents sur le marché du travail. En 2006, seulement 47.6% des hommes et 40.8% des femmes de cette tranche d'âge dans l'UE des 25 étaient actifs. Au total, un peu plus de 30 millions de jeunes hommes et de jeunes femmes se trouvaient hors du marché du travail.
[...] Il y a donc une nette amélioration. En ce qui concerne le taux de chômage global des hommes et des femmes (15-64 ans) en Europe, voici quelques chiffres : - Europe : 9,2 - France : 9,6 - Allemagne : 11,5 - Royaume-Uni : 5,2 - Danemark : 4,6 - Pays-Bas : 4,5 - Belgique : 8,7 Un autre fait important dans la problématique du chômage chez les jeunes concerne les contrats à durée déterminée c'est-à-dire le travail sous contrat temporaire. [...]
[...] Ils ne sont donc que rarement au courant de leurs droits et ne savent pas comment les défendre. La Belgique est un pays où les partenaires sociaux sont très présents (ce qui n'est pas le cas en France). Ceci s'explique par la différence des politiques mises en place dans ces pays. En effet, en Belgique, comme dans les pays du Nord, les allocations chômages dépendent des syndicats (exception pour la CAPAC) : il faut donc s'affilier pour recevoir ces indemnités. [...]
[...] Au total, un peu plus de 30 millions de jeunes hommes et de jeunes femmes se trouvaient hors du marché du travail. Nous n'avons pas les chiffres d'activité exacts concernant les jeunes mais voici les taux d'activité globaux par pays : - Europe : 70,2 - France : 69,4 - Allemagne : 74,6 - Royaume-Uni : 75,3 - Danemark : 80,2 - Pays-Bas : 77 - Belgique : 66,1. On sait juste que le taux d'activité des hommes de la classe 15-24 le plus haut est d'environ 75% en Islande et le taux d'activité le plus bas est d'environ 30% en Lituanie. [...]
[...] La précarité des jeunes est plus importante chez les jeunes femmes et les personnes d'origine étrangère ou handicapée. Au point de vue européen, on remarque donc que le meilleur élève concernant l'emploi est bien le Danemark mais il est suivi de très près de notre voisin, les Pays-Bas. Par contre, les autres pays qui nous entourent, à savoir la France, L'Allemagne et le Royaume-Uni sont en dessous de la moyenne européenne dans quasi toutes les matières. Nous ne sommes donc pas si loin ! [...]
[...] Il avait aussi fixé le taux d'emploi des femmes à plus de 60%. Rappel méthodologique : la population active comprend les personnes qui travaillent et les chômeurs ; le taux d'activité représente le pourcentage de ces personnes dans la population du même âge. Les personnes occupées emploi sont salariées ou indépendantes ; le taux d'emploi représente le pourcentage de ces personnes dans la population du même âge. En revanche, le taux de chômage exprime un pourcentage par rapport à la population active du même âge. [...]
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