La création de l'Euro : avantages et inconvénients

Résumé du document

L'écu a disparu, converti en euro au taux de 1 pour 1. Afin d'assurer à la monnaie unique une certaine stabilité, seuls ont été retenus pour participer à l'euro, les pays respectant certains critères dits de convergence.

Le taux d'inflation de chaque état ne devait pas dépasser de plus de 1,5 point la moyenne des taux des trois meilleurs pays en la matière (taux d'inflation les plus faibles).

Le montant de la dette de chaque pays ne devait pas excéder 60 % de son produit intérieur brut (PIB). Ce critère a été interprété en tendance, c'est-à-dire que les états ont dû montrer l'effort entrepris pour atteindre cet objectif.

Le déficit budgétaire annuel de l'état ne doit pas excéder 3 % de son PIB.
Chaque pays doit connaître un taux ne dépassant pas de plus de 2 % la moyenne des taux d'intérêt des trois pays qui ont l'inflation la plus faible.

Chaque monnaie doit avoir fait preuve de stabilité (respect de certaines marges de fluctuation au sein du SME) depuis au moins deux années.

Ont ainsi été désignés pour adopter la monnaie unique : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, l'Espagne, la Finlande, la France, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal, la Slovénie, Malte et la Slovaquie.

La Bulgarie, la République Tchèque, le Danemark, l'Estonie, la Lituanie, la Lettonie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie, la Suède et le Royaume-Uni sont membres de l'Union Européenne mais ne font pas partie de la zone euro à l'heure actuelle.

Le Danemark, l'Estonie, la Lituanie et la Lettonie participent au mécanisme de change européen II (MCE II) c'est-à-dire que la couronne danoise, la couronne estonienne, le lats letton et le litas estonien sont liés à l'euro. A l'avenir, d'autres pays devraient intégrer le MCE II (...)

Extraits

[...] Les monnaies nationales seront des subdivisions de l'euro, 1er janvier 2002 : introduction des pièces et des billets libellés en euro juin 2002 : les pièces et les billets en monnaie in cesseront d'avoir un cours légal. Le 1er janvier 1999, l'euro est devenu la monnaie officielle des 11 pays membres de la zone euro initiale. Pour favoriser et sécuriser les échanges, la commission européenne a fixé, de façon irrévocable, le taux de conversion entre l'euro et l'ensemble des monnaies de la zone euro. Les avantages et les inconvénients de l'Euro. Les avantages. Pour les habitants des 16 pays de la zone euro, les avantages sont triples. [...]

[...] Pour les opérateurs économiques, la mise en place de l'Union économique et monétaire en décloisonnant les marchés nationaux modifie les règles du jeu. Pour les citoyens, l'introduction de l'euro concrétise la construction européenne, comme jamais encore depuis son demi-siècle d'histoire Dans un premier temps, nous étudierons les étapes de la mise en place de la monnaie unique puis dans un second temps, les avantages et les inconvénients de l'Euro. Les étapes de la mise en place de la monnaie unique La zone euro. [...]

[...] Le montant de la dette de chaque pays ne devait pas excéder de son produit intérieur brut (PIB). Ce critère a été interprété en tendance, c'est-à-dire que les états ont dû montrer l'effort entrepris pour atteindre cet objectif. Le déficit budgétaire annuel de l'état ne doit pas excéder de son PIB Chaque pays doit connaître un taux ne dépassant pas de plus de la moyenne des taux d'intérêt des trois pays qui ont l'inflation la plus faible. Chaque monnaie doit avoir fait preuve de stabilité (respect de certaines marges de fluctuation au sein du SME) depuis au moins deux années Ont ainsi été désignés pour adopter la monnaie unique : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, l'Espagne, la Finlande, la France, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal, la Slovénie, Malte et la Slovaquie. [...]

[...] et les opérations sur les marchés financiers. En fait, le passage à l'euro est effectif pour les marchés financiers depuis le 4 janvier 1999. Il est par contre facultatif pour les entreprises et les particuliers pour lesquels s'applique la règle du ni-ni (ni obligation ni interdiction d'utiliser l'euro). Cette dernière étape débutera avec l'introduction des pièces et des billets en euros, le 1er janvier 2002. Les chèques seront alors obligatoirement libellés en euros. Jusqu'au 17 février 2002, l'euro coexistera avec les différentes monnaies nationales : il aura cours légal, ce qui signifie que le paiement en euros ne pourra pas être refusé. [...]

[...] Parmi ses avantages appréciables aux entreprises, quatre éléments méritent d'être soulignés : il supprimera les coûts de conversion entre les monnaies européennes, il rendra inutile une large partie des couvertures contre le risque de change, il abaissera le seuil de rentabilité des investissements, il réduira les charges de gestion administrative. Les inconvénients. Un euro faible si les pays fortement endettés et cumulant des déficits budgétaires élevés ne parviendraient à régulariser leurs situations spécifiques. Il y a encore la crainte de devoir répondre les dettes de leurs voisins, malgré que le traité de Maastricht exclu cette prise en charge. [...]