A combien s'élève le coût de l'élargissement pour le budget communautaire ? C'est une question qui revient de façon récurrente dans les discussions sur le dernier élargissement de l'Union européenne mais qui, paradoxalement, trouve difficilement une réponse unanime. En effet, l'évaluation de ce coût varie souvent du simple au quadruple. Les informations sont donc compliquées à déceler et encore plus à vérifier, il faut donc appréhender ces chiffres avec la plus grande prudence. Cependant, ils n'en donnent pas moins une valeur indicative importante : le coût brut du dernier élargissement s'élève à environ 69,5 Md ? et le coût net ne représente plus que 32,1 Md ? entre 1990 et 2006 (source : site de la Commission Européenne). (...)
[...] Les perspectives sur un plus long terme Une estimation peut être donnée :les dépenses liées à l'élargissement peuvent être évaluées entre 29 et 44 Md par an entre 2007 et 2013, soit 257 Md en sept ans. A partir, ces nouveaux membres absorberont : -plus de 50% des dépenses de cohésion -plus de 25% du budget communautaire La France supporterait un peu moins de 20% de ce coût, soit 6 Md ou encore 100 par an et par habitant. On peut constater que le coût du dernier élargissement est faible sur le court terme mais va progressivement s'amplifier à moyen et plus long terme. [...]
[...] (Les politiques internes :Ce chapitre couvre différents projets :la sécurité nucléaire, le renforcement des institutions, le renforcement du contrôle des frontières extérieures et la remise à niveau des équipements. Le montant consacré à ce chapitre s'élève à 4 La France contribuera pour 18% à ces dépenses (second contributeur après l'Allemagne), à hauteur de 2,675 sur 3 ans, c'est à dire par Français et par an. Le coût direct de l'élargissement en termes relatifs Dans l'absolu, les dépenses directes totales de l'Union Européenne pour l'élargissement entre 1990 et 2006 s'élèvent à 69,5 Md En termes relatifs, ceci apparaît comme un coût très faible :le rapport coût brut/coût net et le pourcentage du PIB de l'UE réservé au coût de ce dernier élargissement le démontrent . [...]
[...] Depuis 1990, chaque français a donc consacré moins de 5 par an pour cet élargissement. Le coût de post-adhésion :Les dépenses post-adhésion sont calculées jusqu'en 2006. Elles comprennent les dépenses liées à la PAC (Politique Agricole Commune), les fonds structurels, les politiques internes spéciales des nouveaux Etats membres, et les coûts administratifs supplémentaires pour l'Union Européenne (par exemple, les nouveaux services de traduction). C'est un coût qui représente approximativement 40 pour la période 2004-2006. (Le chapitre agricole se compose en deux parties, pour le développement rural et pour les aides aux agriculteurs (PAC). [...]
[...] C'est une question qui revient de façon récurrente dans les discussions sur le dernier élargissement de l'Union Européenne mais qui, paradoxalement, trouve difficilement une réponse unanime. En effet, l'évaluation de ce coût varie souvent du simple au quadruple. Les informations sont donc compliquées à déceler et encore plus à vérifier, il faut donc appréhender ces chiffres avec la plus grande prudence. Cependant, ils n'en donnent pas moins une valeur indicative importante :le coût brut du dernier élargissement s'élève à environ 69,5 Md et le coût net ne représente plus que 32,1 Md entre 1990 et 2006 (source :site de la Commission Européenne) Le coût de la pré-adhésion : Depuis 1990, l'Union Européenne a dépensé environ 19 d'aides exceptionnelles à travers 3 programmes :PHARE (Pologne-Hongrie Aide à la Restructuration Economique), ISPA (Instrument for Structural Policies for pré-Accession) et SAPARD (Special Accession Programme for Agriculture & Rural Development) ( PHARE est un programme qui fonctionne depuis 1990 et qui est destiné à aider les économies en transition. [...]
[...] Le coût de l'élargissement est bien inférieur Les raisons de ce coût relativement faible: Ils sont dix, ils sont pauvres, ils ont une forte population agricole. Ce faible coût s'explique facilement. La population n'est que de 75 Millions d'habitants contre 380 Millions chez les Quinze. Leur PIB cumulé est inférieur à celui des Pays Bas et n'atteint pas de celui des Quinze. Construire un pont en Lettonie ou aider un agriculteur polonais coûte beaucoup moins cher qu'en Suède, par exemple. [...]
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