Crise de la dette publique, Europe, politique d'austérité, récession de 2009, déficits budgétaires, finances publiques, équilibre budgétaire, FMI, rigueur budgétaire
Pour faire face à l'augmentation de leur dette, l'ensemble des pays de la zone euro se sont imposé une politique d'austérité. Or, le constat est que cette politique trop rigoureuse a été un échec. En effet, l'activité économique a chuté et les déficits se sont encore accrus
[...] III) L'implacable arithmétique de la dette Même si un pays n'est pas en déficit sa dette publique peut augmenter automatiquement à cause de l'effet boule de neige En effet, il y a des intérêts à payer sur la dette accumulée dans le passé. Si la croissance du PIB est inférieure à ce taux d'intérêt il y a un risque d'augmentation de la dette. Pour qu'un pays stabilise sa dette l'équilibre entre recettes et dépenses n'est pas toujours suffisant. Il faut parfois dégager un excédent budgétaire. Ainsi en 2012, la Grèce aurait due dégager un excédent budgétaire de 18% de son PIB pour stabiliser sa dette, chose parfaitement impossible. [...]
[...] La crise de la dette publique en Europe Pour faire face à l'augmentation de leur dette, l'ensemble des pays de la zone euro se sont imposé une politique d'austérité. Or, le constat est que cette politique trop rigoureuse a été un échec. En effet, l'activité économique a chuté et les déficits se sont encore accrus. Une politique d'austérité insoutenable et inefficace La récession de 2009 a creusés les déficits budgétaires des états que ce soit dans la zone euro, au Japon comme aux États-Unis et favorisée l'explosion des dettes qui pose un sérieux problème de soutenabilité des finances publiques. [...]
[...] II) Le poids des dettes publiques Cinq ans de crise économique ont fait exploser les dettes publiques dans l'ensemble de la zone euro. Le phénomène est particulièrement spectaculaire en Grèce, en Irlande, en Italie et en Espagne. La Grèce enregistre effectivement un ratio dette/PIB record, puisque sa dette représente en de son PIB et ce malgré l'annulation de la moitié des dettes détenues par les banques privées grecques, annulation possible par le poids économique relativement faible du pays. En effet, la dette grecque ne pèse que du total des dettes publiques de la zone euro alors que la dette italienne représente 23% des dettes publiques de la zone. [...]
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