L'action collective en Europe est l'œuvre de 18 chercheurs ou universitaires européens et s'organise en trois grandes parties outre l'introduction : les cadres d'analyse, « l'Europe comme arène politique » et « Nouveaux enjeux, nouvelles mobilisations ? ». Cet ouvrage a été publié aux presses de Sciences Po en 2002.
La présente fiche de lecture se limite à l'étude des pages 1 à 194, c'est-à-dire à l'introduction générale (Richard Balme/Didier Chabanet)et aux deux premiers chapitres de la première partie(Sonia Mazey et Jeremy Richardson, puis Dieter Rucht ,en anglais).
Les travaux rassemblés dans cet ouvrage analysent les caractéristiques et les transformations du système d'intérêt européen et « entendent contribuer, par l'étude de l'intégration européenne, au développement de la science politique »...
[...] Inversement c'est quand l'action collective est la plus nécessaire à la défense des intérêts qu'elle est la plus coûteuse et la moins efficace, donc la moins probable. Cette asymétrie qui offre une prime aux gagnants est également active dans les systèmes nationaux, mais elle est ici amplifiée par l'existence de deux niveaux d'articulation des intérêts. Cette double structure, en multipliant les obstacles à l'action collective, en augmente les coûts, et pénalise davantage les intérêts en déficit d'influence que ceux qui bénéficient d'une marge d'adaptation. [...]
[...] Dieter Rucht ou la démythification de l'Européanisation des conflits. Dieter Rucht débute son article en évoquant les mobilisations de fermiers dont certains se sont servis pour illustrer un phénomène couramment dénommé “Européanisation des conflits”. Il fait un petit point sur la mobilisation politique dans et contre l'UE en évoquant tout d'abord le peu d'intérêt des européens et des partis politiques pour les élections européennes. Il reconnaît néanmoins que les partis tendent à s'organiser au niveau européen avec le développement des politiques publiques européennes. [...]
[...] Le lobbying par l'information correspond pour sa part aux tentatives d'influencer le contenu de l'information dans les médias pour essayer de façonner le cadre dans lequel tel problème particulier de politique publique sera traité. Par ailleurs, preuve du mûrissement de l'UE comme entité politique, quelques médias à un niveau européen existent, le meilleur exemple étant European Voice, publication de The Economist. Les auteurs concluent en évoquant l'impossibilité pour quelque acteur que ce soit de contrôler systématiquement le jeu des politiques publiques au niveau européen du fait de la complexité du système décisionnel et de l'intensité de la concurrence sur le marché du lobbying et en soulignant le rôle potentiellement important que peuvent jouer les groupes d'intérêt dans la démocratisation de l'UE (sans eux les élites dirigeantes de l'UE auraient beaucoup moins de contacts avec les citoyens). [...]
[...] De plus la mobilisation d'une forme de soutien est vitale pour la survie à long terme des bureaucraties. Les groupes eux-mêmes ont tendance à chercher et à exploiter de nouvelles structures d'opportunités qui leur offrent des possibilités supplémentaires d'influencer les politiques publiques. Généralement les premiers à prendre conscience des avantages d'une participation à l'élaboration des politiques publiques au niveau européen furent les groupes d'affaires ; l'organisation des syndicats en groupes d'intérêt au niveau européen se produisit en réponse à cette menace pour leurs intérêts. [...]
[...] Fiche de lecture : L'action collective en Europe L'action collective en Europe (Collective action in Europe), sous la direction de Richard Balme Didier Chabanet, Vincent Wright, Presses de Sciences Po, Paris p. L'action collective en Europe est l'œuvre de 18 chercheurs ou universitaires européens et s'organise en trois grandes parties outre l'introduction : les cadres d'analyse, l'Europe comme arène politique et Nouveaux enjeux, nouvelles mobilisations ? Cet ouvrage a été publié aux presses de Sciences Po en 2002. La présente fiche de lecture se limite à l'étude des pages 1 à 194, c'est-à- dire à l'introduction générale (Richard Balme/Didier Chabanet)et aux deux premiers chapitres de la première partie(Sonia Mazey et Jeremy Richardson, puis Dieter Rucht ,en anglais). [...]
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