Jusqu'au 31 décembre 2008, la France assure la présidence de l'Union européenne. Le lendemain la Zone Euro accueillera un nouveau pays, la Slovaquie. C'est donc le moment de nous poser des questions notamment à propos de la monnaie unique.
C'est pour cela que nous allons voir ce qu'il en est au jour d'aujourd'hui de l'Union Monétaire, l'euro et l'opinion publique.
L'Union Economique et Monétaire (ou zone euro) est une zone monétaire qui regroupe les pays de l'Union européenne qui ont adopté l'euro comme monnaie unique. Celle-ci a été introduite le 1er janvier 1999. Les billets et les pièces des monnaies nationales ont continué à être utilisés dans leurs pays respectifs, jusqu'à l'introduction des nouveaux billets et pièces le 1er janvier 2002.
[...] Dans un sondage, en septembre 2007, auprès des entreprises chypriotes est cette fois-ci plébiscitée à hauteur de 84%. Cependant une confiance limitée est accordée aux gouvernements nationaux et aux médias qui sont pourtant des sources principales de diffuseurs d'informations. En Slovénie, toujours à l'occasion du même sondage, à la question D'où viennent vos informations sur l'euro ? les sondés ont répondu à 92% les médias alors que la BCN n'a obtenu que 40%. De plus le grand public est, principalement, favorable à la monnaie unique contrairement à ce que l'on pourrait penser. [...]
[...] Il faut ajouter aussi que les individus retiennent plus les mouvements à la hausse que ceux à la baisse en ce qui concerne l'inflation Dans un autre temps il y a aussi des explications au niveau national. Il y pour commencer, l'effet de l'arrondi lors de la conversion des prix qui peu paraître trompeur. Ainsi la comparaison entre l'euro et la monnaie nationale n'est pas forcement juste. De plus, l'euro apparait d'autant plus comme un facteur inflationniste quand les pays connaissent effectivement des taux d'inflation fort comme l'Espagne et la Grèce (2002-2007). [...]
[...] Ainsi les NEM qui ne sont pas encore passés à l'euro le voient eux aussi comme inflationniste de leur citoyens le pensaient en automne 2007. Il y a donc une peur de leurs parts, cela est prouvé par les chiffres puisque 69% de leurs habitants ont peur que le passage à l'euro soit synonyme d'abus. Pour lutter contre celle-ci, les pays renforcent leurs actions d'information comme à Chypre. Le concept est la stratégie du juste prix Cela consiste à des accords et codes de conduite définis avec les consommateurs, un suivi des ces accords et un signalement en cas d'abus mais aussi à un encouragement à un double affichage le plus tôt possible. [...]
[...] Tout d'abord, l'Union Economique et Monétaire (UEM) est constituée d'un cadre solide et reconnu aux yeux de ses citoyens. En effet, la Banque centrale Européenne (BCE) est connue dans tous les pays de l'Union Européenne (UE). Sa notoriété l'a fait se placer en troisième position, juste après le Parlement Européen et la Commission Européenne. Ce classement est d'autant plus étonnant lorsque l'on connait la jeunesse de cette institution face à d'autres, créées depuis une quarantaine d'années. Un classement notamment du à l'apparition de l'euro des citoyens de l'Union Européenne la considère ainsi comme importante comme nous le montre le graphique 1. [...]
[...] Si 49% anticipent un effet positif, les EtatsBaltes et la République Tchèque restent quant à eux méfiants. Ils sont tout de même 51% à penser que l'euro a eu des conséquences positives dans la zone euro. Ils lui reconnaissent les mêmes avantages que les habitants de la zone euro mais à des degrés beaucoup plus fort. Si ces derniers pensaient à 46% que cela facilite les échanges ils sont 89% à le penser dans les NEM. La comparaison des prix passe elle de 30% à Dans une première partie nous avons pu voir que les individus avaient une bonne image des institutions de l'UEM et qu'ils soutenaient assez bien l'euro en lui trouvant des avantages même s'ils sont un peu plus septiques quant à l'élargissement de la zone euro. [...]
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