Conseil de l’Europe, Marie-Thérèse Bitsch, démocratie pluraliste, résolution politique de La Haye, Lubor Jilek
Ces Actes permettent de retracer l'histoire du Conseil de l'Europe en offrant des éclairages précis par pays, par thème ou par période. Créé en pleine Guerre froide, le Conseil de l'Europe se veut en effet le champion de la démocratie pluraliste et des Droits de l'Homme. En dépit de certaines faiblesses liées au compromis institutionnel inscrit dans son statut établi par le Traité de Londres, le 5 mai 1949, il se fait l'artisan d'une coopération multiforme associant des Etats de plus en plus nombreux. Sa vocation paneuropéenne, revendiquée dès sa création, ne peut se réaliser qu'après 1989 et l'effondrement du communisme dans l'Est de l'Europe.
[...] Ces Actes permettent donc de retracer l'histoire du Conseil de l'Europe en offrant des éclairages précis par pays, par thème ou par période. Créé en pleine Guerre froide, le Conseil de l'Europe se veut en effet le champion de la démocratie pluraliste et des droits de l'homme. En dépit de certaines faiblesses liées au compromis institutionnel inscrit dans son Statut établi par le Traité de Londres, le 5 mai 1949, il se fait l'artisan d'une coopération multiforme associant des États de plus en plus nombreux. [...]
[...] Ils ont aussi été trop présents dans l'esprit des plus ardents militants de la cause de l'unité des pays démocratiques du Vieux Continent pour ne pas susciter, dans les allées du pouvoir, des rejets plus vigoureux même qu'ils ne l'auraient été normalement. L'ignorance voire l'indifférence de l'opinion publique britannique s'explique par trois éléments. D'abord le véritable consensus entre les grandes formations politiques sur la place du Royaume-Uni dans les affaires mondiales : il est le troisième Grand demeuré une grande puissance impériale, cœur du Commonwealth britannique des Nations. [...]
[...] Carlo Sforza était partisan d'une Europe fédérale, qui aurait commencé par une union économique de la France et de l'Italie. Il s'était ouvert vers l'Allemagne de Bonn, en renonçant à regarder vers l'URSS et l'Europe Orientale : il comprenait alors que la question militaire menait l'Europe dans une impasse. Le vieux continent devait donc faire retour aux jalons du Conseil de l'Europe. De l'espoir à la désillusion : le mouvement européen et le Conseil de l'Europe (1949-1952), par Jean-Marie Palayret, archives historiques des Communautés européennes, Florence Dans l'ensemble, la création du Conseil de l'Europe suscita l'espoir et les attentes des partisans de l'idéal européen. [...]
[...] Ainsi l'auteur traite tout d'abord des objectifs des promoteurs d'associations, Sandys et Churchill avec leur United Europe Movement, Coudenhove et l'Union parlementaire européenne, Mackay, afin de mettre en avant les traits particuliers dans la démarche de chacun. Les divergences au sein des parlementaires anglais, voire même au sein d'un même parti au sujet du fédéralisme et de la forme que devrait prendre la structure parlementaire européenne sont également traitées. L'initiative spectaculaire de Georges Bidault sonne le glas du rôle des associations fédéralistes et de leurs attentes. [...]
[...] porte manifestement ombrage à l'image de l'organisation de Strasbourg, non seulement au sein des milieux dirigeants, mais aussi dans l'opinion publique. L'influence des très petits États au Conseil de l'Europe par Markus Seiler, Berne Ces États faiblement peuplés ne disposent pratiquement pas d'une puissance économique et encore moins militaire. Ils doivent cependant encore et toujours affirmer leur indépendance à l'égard d'États plus grands et plus puissants, s'ils n'entendent pas disparaître de la carte politique. Or l'éventail des possibilités à disposition de leur politique étrangère est toutefois très limité. [...]
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