Fondamentalement, l'UE est une association politique fondée sur la volonté entre Etats souverains (Jacques Delors : OPNI, Objet politique non identifié). La dimension territoriale est aussi un aspect fondamental.
D'un point de vue européen, l'UE est sans conteste la voie la plus civilisée qu'ont trouvé à ce jour les Etats du continent, leurs dirigeants et leurs citoyens de confronter leurs intérêts particuliers, dès lorsqu'ils comprirent chacun que la meilleure façon de les défendre serait de les mutualiser pour partie.
D'un point de vue de l'histoire mondiale, la construction européenne est à ce jour la seule entreprise existante par laquelle des Etats nations décident de mettre en commun des pans entiers de souveraineté, de renoncer à la guerre et pour partie aux frontières.
[...] Le Congrès de Vienne en 1815 après la défaite de Napoléon fixa les frontières et les domaines d'influence des monarchies européennes. Le traité de Versailles en 1919 : non signé par l'aire soviétique et non ratifié par les Etats-Unis. Il ne suffit plus qu'un gouvernement signe un traité officiel pour qu'il ait force de loi. Il n'est pas rare dans l'histoire de l'Europe que les grands traités fassent suite à une guerre. La CECA, à l'origine de la CE (construction européenne) est dans ce cas. [...]
[...] Benelux fait rapidement le calcul de son intérêt à adhérer à la CECA. D'autant plus qu'ils estimaient nécessaire de se défier de la reconstruction de la puissance française autant que de la puissance allemande. Quant à la toute jeune République italienne, pourquoi rester en dehors d'un mouvement de dynamisme éco qui ne pouvait que profiter à sa reconstruction et de réintégrer indirectement le Mezzogiorno ? Conjurer la menace de l'Empire soviétique La menace communiste fut sans aucun doute l'ultime ciment de la CECA, car elle était perçue par l'ensemble des pays signataires du traité. [...]
[...] Avec le recul, la fonction assignée à la CED fut inverse à celle qu'elle prévoyait. CECA/CED : les contours du projet communautaire pendant 40 ans Réarmement allemand et sécurité collective Le projet de CED est conçu pour permettre au gouvernement français de feindre d'être l'organisateur d'un mouvement qu'il ne maîtrise pas : faire de la RFA l'avant-poste militaire du camp occidental face à la menace du bloc soviétique. Face à la double pression, celle extérieure des alliés américains et britanniques, et celle intérieure de l'opposition gaulliste et communiste, Pleven et Schuman demandèrent à Monnet d'imaginer dans la foulée une déclinaison de la CECA dans le domaine de la Défense. [...]
[...] La dimension territoriale est aussi un aspect fondamental. D'un point de vue européen, l'UE est sans conteste la voie la plus civilisée qu'ont trouvé à ce jour les Etats du continent, leurs dirigeants et leurs citoyens de confronter leurs intérêts particuliers, dès lors qu'ils comprirent chacun que la meilleure façon de les défendre serait de les mutualiser pour partie. D'un point de vue de l'histoire mondiale, la construction européenne est à ce jour la seule entreprise existante par laquelle des Etats nations décident de mettre en commun des pans entiers de souveraineté, de renoncer à la guerre et pour partie aux frontières. [...]
[...] Les diplomates russes soupçonnent les Etats européens et les Etats-Unis d'œuvrer à une contagion des révolutions dans les ex-républiques soviétiques. Sur l'analyse d'un couplage UE/Otan, le fait est que, à la suite des pays des marches occidentales de la Russie, ce sont tous les Etats des Balkans (sauf Serbie) qui souhaitent intégrer l'Otan et l'UE. Roumanie et Bulgarie ont déjà rejoint, Macédoine a obtenu le statut de pays candidat L'UE s'est prononcée fin 2006 pour l'indépendance de la province du Kosovo, au grand dam des dirigeants russes, qui avaient déjà vigoureusement protesté contre l'intervention de l'Otan dans cette province. [...]
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