Géopolitique de l'Europe, Vincent Thébault, Europe, géopolitique, géodynamiques, continent européen
Les études traditionnelles se focalisent sur les enjeux et rivalités de pouvoir sur et entre les territoires, ainsi que sur l'analyse des stratégies, des pratiques et des représentations du monde de chaque acteur de la scène internationale. L'ambition de l'ouvrage est donc de décortiquer les dynamiques qui prévalent aujourd'hui en Europe en montrant la réalité mouvante des « géodynamiques » actuelles. L' Europe est envisagée ici en tant que continent européen, et il s'agit de mettre à l'honneur la dimension politique et territoriale dans la compréhension du continent européen et plus largement du monde, tout en refusant les déterminismes économiques et historiques.
L'approche se veut transdisciplinaire. Elle met en évidence la prise de conscience de l'existence d'une communauté de destin, intègre les fondements institutionnels et culturels qui permettent une approche plus complexe que la simple analyse économique. La démarche permet également de montrer les glissements perpétuels entre enjeux européens et enjeux de l'Union européenne. Enfin, il ne s'agit en aucun cas de monographies d'États mais d'une approche géodynamique continentale.
[...] Le principal problème qui se pose est de donner du sens à ce projet. III/Les mutations économiques et sociales et leurs conséquences géographiques dans l'Union européenne. Ce chapitre dresse un bilan de l'intégration de l'espace européen au sein des réseaux de production, d'échanges et de transaction. L'importance du fait urbain est soulignée en lien avec la formation de réseaux mondiaux et du poids croissant de la métropolisation (problème de l'interaction villes- entreprises). Ainsi les forces et les faiblesses de l'Europe et de l'Union européenne face au monde contemporain sont présentées, notamment les risques de sénescence. [...]
[...] Si les capacités matérielles sont restreintes il ne faut pas négliger la capacité d'influence non négligeable de l'UE, l'Europe n'est pas seulement une puissance statistique, par son rayonnement culturel et historique elle reste référentielle not lors d'arbitrages. Le contexte change, mais le défi est le même : dépasser les égoïsmes nationaux, définir les intérêts communs, les défendre d'une seule voix forte dans l'arène mondiale. Sur les grands dossiers, l'accord prévaut chez les Européens. La construction n'est donc pas bloquée, mais l'UE reste une entité en quête d'identité. [...]
[...] L'Europe est envisagée ici en tant que continent européen, et il s'agit de mettre à l'honneur la dimension politique et territoriale dans la compréhension du continent européen et plus largement du monde, tout en refusant les déterminismes économiques et historiques. L'approche se veut transdisciplinaire. Elle met en évidence la prise de conscience de l'existence d'une communauté de destin, intègre les fondements institutionnels et culturels qui permettent une approche plus complexe que la simple analyse économique. La démarche permet également de montrer les glissements perpétuels entre enjeux européens et enjeux de l'Union européenne. Enfin, il ne s'agit en aucun cas de monographies d'États, mais d'une approche géodynamique continentale. [...]
[...] Problèmes de mode de gouvernance et de prise de décision : répartition des compétences entre l'union et ses États membres (trois types de compétences : exclusives de la communauté, compétences partagées, compétences réservées), avec Maastricht introduction de la subsidiarité, nécessité de régler principes d'attribution des compétences selon les niveaux géo. Problème d'une géo européenne à la carte (risque de peu de cohésion, seule zone de libre-échange) ou en cercles concentriques (vitesses différenciées de participation et de décision), d'une Europe fédérale ou confédérale. La construction prend en compte les disparités régionales et met en place une politique d'association et de solidarité. Instruments particuliers : Banque européenne d'investissement (BEI) et Fonds social européen (FSE). [...]
[...] La tendance est à la concentration des flux e des réseaux de communication : dorsale européenne depuis le bassin de Londres jusqu'à la Lombardie, grands ports (Rotterdam, Anvers, Hambourg, Le Havre ou Londres), plates-formes aéroportuaires internationales (Londres avec 4 aéroports : Gatwick, Heathrow, Stansted, Luton), hubs. L'espace est hétérogène : forte concentration dans la région centrale ( de la superficie de l'UE à de la population du PIB). Partie IV : Une puissance européenne ou des puissances en Europe ? L'UE s'affirme-t-elle comme une grande puissance politique ou demeure-t- elle un simple regroupement commercial et régional ? [...]
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