Didier Georgakakis au sein de l'introduction de l'ouvrage intitulé « Les métiers de l'Europe politique Acteurs et professionnalisation de l'Union européenne » paru en 2002 analyse l'avènement de nouveaux décideurs : les acteurs de l'Union européenne.
Ces derniers ont été très peu étudiés par la Science Politique avant 1990. En effet, les analyses centrées sur l'Etat (inter gouvernementaliste) et les processus (fonctionnaliste) s'intéressent avant tout aux grands hommes, aux pères fondateurs comme Jean Monnet. C'est donc dans les années 1990 que les travaux sur les acteurs européens furent publiés ; des groupes de recherches constitués.
[...] De plus, l'un des premiers pas vers l'Europe se fait par un parcours scolaire international. Nous pouvons alors citer le cas du Collège de Bruges[6]. Les individus qui prétendent à un tel cheminement sont souvent mobiles autant géographiquement que sectoriellement. Néanmoins, selon l'auteur, il n'y a pas de véritable standardisation des savoir-faire, ni des parcours professionnels attitrés. De plus, être originaire d'un petit ou d'un grand pays a des conséquences sur la façon dont le travail de tel ou tel fonctionnaire sera analysé. [...]
[...] De plus, il n'y a pas de politique d'ensemble au sein des institutions européennes. En effet, la Commission, le Parlement ainsi que le Conseil sont en concurrence. Chacun tente de gagner en pouvoir au détriment de l'autre. Plus encore, ces conflits entre les divers acteurs permettent de définir, délimiter les ressources perçues comme légitimes Ainsi, aux généralistes s'opposent les techniciens. Nous retrouvons là le clivage profane / experts qui structure l'ensemble du système européen. De la même manière, selon l'auteur, les conflits idéologiques sont dénoncés. [...]
[...] Didier GEORGAKAKIS, L'Europe sur le métier Pour une sociologie politique de la construction européenne Didier Georgakakis au sein de l'introduction de l'ouvrage intitulé Les métiers de l'Europe politique Acteurs et professionnalisation de l'Union européenne paru en 2002 analyse l'avènement de nouveaux décideurs : les acteurs de l'Union européenne. Ces derniers ont été très peu étudiés par la Science Politique avant 1990. En effet, les analyses centrées sur l'Etat (inter gouvernementaliste) et les processus (fonctionnaliste) s'intéressent avant tout aux grands hommes, aux pères fondateurs comme Jean Monnet. [...]
[...] En effet, se pose la question de la constitution d'une identité européenne commune aux différents acteurs. En d'autres termes nous allons nous demander s'il y a intériorisation des croyances européennes Selon l'auteur, il n'y aurait pas une culture administrative européenne uniforme, mais une multitude de cultures très diversifiées En effet, chacune des Divisions Générales de la Commission possède ses propres caractéristiques qui la distinguent des autres. Au sein même d'une Division Générale des conflits opposent plusieurs acteurs qui n'ont pas la même vision. [...]
[...] Ainsi, selon l'auteur il n'y a pas d'intériorisation univoque des croyances en la communauté. Plus encore, l'européanisation ne signifie pas la convergence des modèles politico administratifs nationaux Les acteurs européens sont donc bien distincts des nationaux mais ne constituent pas, pour autant, un ensemble uni et homogène. Mazey (Sonia), Richardson (Jeremy "La Commission européenne : une bourse pour les idées et les intérêts", Revue Française de Science Politique, vol juin 1996, pp. 409-430. Cohen Antonin, Le plan Schuman de Paul Reuter : Entre communauté nationale et fédération européenne RFSP, vol octobre 1998, pp.645-663. [...]
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