[...] En effet, une partie de l'Est de la Turquie, la Thrace, se situe en Europe ce qui lui permet de demander son rattachement à l'UE.
Ensuite, la Turquie a pendant longtemps fait parti d'un ensemble européen. Au XIIème siècle, l'Empire byzantin qui regroupait la Grèce, Chypre et la Turquie actuels, avait une influence considérable en Europe, notamment sa capitale, Constantinople. Après la Seconde Guerre mondiale, la Turquie se range du côté des Alliés et est aussi l'un des membres fondateurs du Conseil de l'Europe en 1949, et fait partie de l'Otan depuis 1952.
[...] L'entrée de la Turquie dans l'UE, quoique controversée, pourrait être un atout conséquent de l'UE pour plusieurs raisons :
- géographiques, la Turquie est au carrefour entre l'Europe, l'Asie et le Moyen-Orient, et en adhérant à l'UE, ce pays deviendrait alors un endroit stratégique pour le transport terrestre de marchandises entre ces trois territoires. En effet, par les détroits du Bosphore et des Dardanelles, la Turquie est en lien direct avec l'Europe de l'Est via plusieurs autoroutes (...)
[...] De plus, la Turquie est un point de rencontre entre l'Europe, l'Asie et le Moyen-Orient. Source : http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/union-europeenne /ue-citoyennete/definition/qu-est-ce-que-union-europeenne.html Comment, depuis quand la Turquie manifeste t-elle son intérêt pour l'Europe ? Déjà en 1923, Mustafa Kemal Atatürk, 1er Président de la Turquie instaure une République de Turquie, la « Turquie Moderne », véritable révolution pour le pays. Ce dernier se tourne alors considérablement vers l'Occident : l'alphabet change, les femmes obtiennent le droit de vote, la laïcité est établit, les tribunaux religieux et les écoles religieuses supprimées, la polygamie interdite La Turquie ne cache pas ses volontés occidentales et fait une première demande d'association à la Communauté Economique Européenne alors appelé Marché Commun, le 31 juillet 1959. [...]
[...] Ensuite, la religion dominante en Europe est le Catholicisme alors que l'Islam prédomine en Turquie. De ce fait, beaucoup d'Européens craignent que l'adhésion de la Turquie dans l'UE ne soit suivie d'une vague d'immigration de population turque refusant de s'intégrer. De plus, l'Islam connaît actuellement une période de tensions avec la modernité ou l'intégration de millions de musulmans dans l'UE pourrait poser problème. Enfin, la Turquie possède des frontières communes avec des pays en conflits tels que l'Iran, l'Irak et son adhésion pourrait obliger l'UE à y prendre part. [...]
[...] Quels atouts la Turquie apporterait-elle à l'UE ? L'entrée de la Turquie dans l'UE, quoique controversée, pourrait être un atout conséquent de l'UE pour plusieurs raisons : géographiques, la Turquie est au carrefour entre l'Europe, l'Asie et le Moyen-Orient, et en adhérant à l'UE, ce pays deviendrait alors un endroit stratégique pour le transport terrestre de marchandises entre ces trois territoires. En effet, par les détroits du Bosphore et des Dardanelles, la Turquie est en lien direct avec l'Europe de l'Est via plusieurs autoroutes. [...]
[...] Ensuite, la Turquie a pendant longtemps fait parti d'un ensemble européen. Au XIIème siècle, l'Empire byzantin qui regroupait la Grèce, Chypre et la Turquie actuels, avait une influence considérable en Europe, notamment sa capitale, Constantinople. Après la Seconde Guerre mondiale, la Turquie se range du côté des Alliés et est aussi l'un des membres fondateurs du Conseil de l'Europe en 1949, et fait partie de l'Otan depuis 1952. Enfin, la Turquie met en avant sont poids et sa croissance économique : son PIB a augmenté de en 2007, soit une croissance 5 fois supérieure à celle de l'UE pour atteindre $ par habitant en 2008, c'est à dire un PIB supérieur à celui de la Roumanie et de la Pologne en 2007. [...]
[...] Si l'entrée de la Turquie dans l'UE pourrait lui être bénéfique, les réticences venant d'Europe sont nombreuses. Tout d'abord, celles ci peuvent s'expliquer par le fait que l'Europe et la Turquie n'ont pas, ou peu, d'histoire commune. La chute de l'empire Byzantin au XIIIème siècle a séparé la Turquie d'une partie des Balkans actuels, la culture de l'une est tournée vers l'Orient, l'autre vers l'Occident, et sont donc largement opposées. L'entrée de la Turquie dans l'UE pourrait être le début d'adhésions de pays n'étant pas, géographiquement, en Europe, tels qu'Israël, le Maroc ou la Russie. [...]
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