La fin de la Guerre Froide a considérablement changé la donne internationale. En effet, le retrait russe a laissé une place vacante pour un nouvel acteur international, notamment au Moyen-Orient, région qui s'étend de la rive est de la Méditerranée au Pakistan. Les trois ou quatre années d'optimisme qui ont succédé à la chute du mur de Berlin ont laissé présager l'avènement d'une ère nouvelle, avec l'intégration des anciens pays de l'Est à l'Occident ou encore la résolution du conflit israélo-palestinien avec les accords d'Oslo. L'UE, en raison du climat de paix en Europe et des derniers élargissements, a pu tourner son regard vers d'autres régions du monde, autrefois négligées, comme le Moyen-Orient.
[...] Programme d'aide financière destiné à certains pays participant au partenariat euro-méditerranéen. L'UE est le premier pourvoyeur de fonds de l'Autorité Palestinienne. Doctrine formulée par le président Bush qui repose notamment sur un processus de démocratisation. Le président Jacques Chirac a notamment stigmatisé «l'absence de l'Europe dans la Guerre du Liban de 2006 dans un article du journal Le Monde. [...]
[...] L'Union Européenne et le Moyen-Orient La fin de la Guerre Froide a considérablement changé la donne internationale. En effet, le retrait russe a laissé une place vacante pour un nouvel acteur international, notamment au Moyen-Orient, région qui s'étend de la rive est de la Méditerranée au Pakistan (cf : annexe 1). Les trois ou quatre années d'optimisme qui ont succédé la chute du mur de Berlin ont laissé présager l'avènement d'une ère nouvelle, avec l'intégration des anciens pays de l'Est à l'Occident ou encore la résolution du conflit israélo-palestinien avec les accords d'Oslo. [...]
[...] L'UE est un important pourvoyeur de fonds au Moyen-Orient, soit par le biais du programme MEDA[6], soit pour le financement de la paix[7], soit par des investissements. L'UE tisse ainsi des liens économiques étroits avec certains pays, comme Israël avec les accords de libre-échange de 1975 et 1995 et la coopération dans le programme Galileo. L'UE tend de plus en plus à conditionner la coopération économique au Moyen-Orient à des considérations politiques concernant notamment l'immigration, la lutte contre les trafics ou contre le terrorisme. [...]
[...] Les grandes lignes de la politique extérieure de l'UE au Moyen-Orient ont souvent trait au rappel du droit international et des résolutions de l'ONU, au respect des Droits de l'Homme, notion qui rencontre un accueil assez mitigé dans certains pays arabes, à l'ouverture démocratique par le biais d'élections libres, à la recherche d'une plus grande compréhension entre les cultures ou encore à la lutte contre la pauvreté. Cependant, de telles revendications rencontrent peu d'écho et montrent l'impuissance de l'UE au Moyen-Orient. b. La conversion de l'influence économique en influence politique L'idée est alors de convertir l'influence économique de l'UE en influence politique. [...]
[...] Le Monde avril 2007 Annexe 1 Carte du Moyen-Orient Source : http://www.memo.fr/Media/MOR_000.jpg Annexe 2 Accords d'association euro-méditerranéens au Moyen-Orient Source : RUPNIK Jacques, Les banlieues de l'Europe, Les politiques de voisinage de l'Union Européenne, Les Presses de Sciences-Po, Paris page 160 Cette déclaration portait sur le Proche-Orient et a permis de rapprocher les points de vue des pays de la CEE. Depuis 1974, un conflit latent divise Chypre, opposant la Grèce à la Turquie. Cette PEV a pris le relais du partenariat euro-méditerranéen et s'appuie sur ses acquis. En réponse à l'initiative américaine de Grand Moyen-Orient l'UE a lancé ce partenariat qui met au premier plan les questions sécuritaires et la résolution du conflit israélo-palestinien. Le processus de Barcelone fut lancé en 1995 et est le cadre dans lequel s'inscrit la politique extérieure de l'UE. [...]
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