L'Union européenne, désormais une des trois grandes puissances mondiales, se voit être aujourd'hui un espace très convoité. Le but sera ici de déterminer sa façon de jouer de ce statut ; s'ouvre-t-elle aux autres pays, ou choisit-elle au contraire de conserver quelques barrières ?
Au XIXe siècle, l'Europe est d'abord, à l'exception de la France, une terre de départ. Puis, avec l'arrivée des Révolutions Industrielles, le phénomène s'inverse ; l'Europe devient attractive de par son industrialisation grandissante, s'élevant au rang de 1er pôle migratoire mondial. C'est ainsi qu'aujourd'hui, il y a 41 millions d'immigrés dans l'UE, représentant 21% des immigrés mondiaux, soit 9% de la population dans l'UE. En outre, les étrangers sont au nombre de 25 millions, soit 5% de la population de l'UE.
[...] Pour se faire, en Espagne est instauré le SIVE, système interne de surveillance extérieure : on établit des contrôles radars pour repérer les bateaux clandestins (les pateras, par exemple). En 2005, ce système intercepte 90% des tentatives d'accès à l'UE par la mer. Par ailleurs, l'Espagne a également pris l'initiative de résoudre le problème à sa source. Aussi établit-elle une coopération avec les pays du Nord de l'Afrique : ils doivent s'engager à renforcer leur propre surveillance aux frontières, en échange de quoi ils recevront des aides de la part de l'Espagne, entre autres. [...]
[...] Cette restriction de l'accès entraîne, par conséquent, une montée de l'immigration clandestine, une augmentation des immigrés dans le cadre du regroupement familial Ainsi, des solutions législatives vont être mises en œuvre. En France, en 2003 Nicolas Sarkozy restreint l'immigration dans le cadre du regroupement familial en allongeant le délai d'obtention d'une carte de longue durée et en imposant un test génétique et d'empreintes digitales. En 2006, il faut désormais 3 ans de mariage avant une possibilité de nationalisation. S'additionnant à ces réformes, vient le système de militarisation des frontières. [...]
[...] L'Union européenne dans les migrations internationales : carrefour ou forteresse ? L'Union européenne, désormais une des trois grandes puissances mondiales, se voit être aujourd'hui un espace très convoité. Le but sera ici de déterminer sa façon de jouer de ce statut ; s'ouvre-t-elle aux autres pays, ou choisit-elle au contraire de conserver quelques barrières ? L'Union européenne est très vite devenue un pôle migratoire et a dû s'ouvrir partiellement à l'immigration. Au XIXe siècle, l'Europe est d'abord, à l'exception de la France, une terre de départ. [...]
[...] Afin de gérer ces flux, l'UE s'ouvre à l'immigration, mais une immigration précise. Elle décide d'utiliser l'immigration choisie dans le but de sélectionner les candidats. Ainsi, les différents pays accueillent les immigrés dans l'esprit d'une logique d'abord économique. Selon les besoins du marché, l'Espagne fait donc appel à une main-d'œuvre qualifiée (infirmiers), ou non (serveurs. et qui plus est sera docile. De plus, l'Espagne s'intéresse davantage à des femmes pour les emplois saisonniers, car ces dernières rentrent plus facilement dans leur pays une fois le travail fini femmes sur contrairement aux hommes. [...]
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