guerre en Ukraine, Ukraine, identité européenne, critères d'adhésion, politique d'élargissement, Russie, Crimée, accord de libre-échange, euroscepticisme
Du statut de communauté économique de 6 États ouest-européens en 1957 à celui d'union politique de 28 États au degré d'intégration interétatique inégalé dans le monde aujourd'hui, l'Union européenne a puisé une grande partie de sa légitimité, outre son engagement pour garantir la paix et la prospérité à l'échelle continentale, dans sa force à rassembler des états toujours plus éloignés géographiquement pour les voir dialoguer ensemble et se soutenir mutuellement. Ce ne peut donc être une surprise que de constater que, malgré ses difficultés ponctuelles, l'UE jouit aujourd'hui d'un certain pouvoir d'attractivité à ses frontières.
[...] ) ; que cela aboutisse à moyen terme à une adhésion ou non, cela ne pourra en tous les cas qu'être bénéfique à la jeune république ukrainienne. [...]
[...] L'Ukraine peut-elle devenir membre de l'Union européenne ? Du statut de communauté économique de 6 États ouest-européens en 1957 à celui d'union politique de 28 États au degré d'intégration interétatique inégalé dans le monde aujourd'hui, l'Union européenne a puisé une grande partie de sa légitimité, outre son engagement pour garantir la paix et la prospérité à l'échelle continentale, dans sa force à rassembler des états toujours plus éloignés géographiquement pour les voir dialoguer ensemble et se soutenir mutuellement. Ce ne peut donc être une surprise que de constater que, malgré ses difficultés ponctuelles, l'UE jouit aujourd'hui d'un certain pouvoir d'attractivité à ses frontières. [...]
[...] « L'Ukraine ne sera pas membre de l'Union Européenne ni de l'OTAN avant 20-25 ans », déclare en 2016 Jean-Claude Juncker, Président de la Commission européenne. Une déclaration qui peut apparaître comme ambiguë tant on ne sait si elle constitue une bonne ou une mauvaise nouvelle pour le pays : fait-il cette déclaration pour réaffirmer le fossé qui sépare encore l'Ukraine des critères nécessaires à son adhésion, ou donne-t-il une estimation concrète de la période restante dans la vocation d'encourager le pouvoir ukrainien aux réformes ? [...]
[...] Or, nous voyons aujourd'hui les conséquences d'une Europe à 27 voix en terme de gouvernance et d'approfondissement qualitatif ; il ne convient pas de jeter la pierre à des pays qui pouvaient légitimement se considérer comme européens mais davantage de constater que la prise de décision est rendue de plus en plus complexe (alors que l'unanimité est depuis longtemps devenue utopique et que le système de double majorité reste lui-même complexe). De plus, les divergences sont de plus en plus fortes entre état pour définir quelle Europe ils souhaitent bâtir ensemble : marché commun ? Union politique et sociale ? En conséquence, les citoyens de nombreux pays comprennent de moins en moins le projet qui leur est proposé, et l'euroscepticisme se manifeste par un désintérêt croissant pour la politique européenne, une montée des nationalisme ou même des débuts de rupture, comme avec le Brexit. [...]
[...] La principale raison en est que, comme tant d'autres pays notamment est-européens avant elle, l'Ukraine ne pourra rejoindre l'Union tant qu'elle ne répondra pas à un certain nombre de critères d'adhésion (définis en 1993 et connus sous le nom de critères de Copenhague), qui déterminent qu'un pays ne peut prétendre adhérer à l'UE sans, entre autres, des institutions stables et démocratiques garantissant l'état de droit, le respect des minorités . et une économie de marché fonctionnelle. Or, cela représente un défi très lourd pour l'Ukraine. Le principal exemple est la corruption endémique qui gangrène le pays. Nation « la plus corrompue d'Europe » en 2015 selon The Guardian, elle se manifeste à tous les niveaux : services publics, police, justice, enseignement supérieur . [...]
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