Khôle de Géopolitique sur le pouvoir de transformation et l'Union européenne.
[...] Que l'Union repose sur un principe démocratique généralisé à l'échelle mondiale : elle s'appuie sur un contrat social international. Elle est construite sur le long terme, sur la durée : Run signifie également durer, être valable, gérer. La traduction est donc une erreur d'interprétation énorme. Sarkozy, l'atlantisme et l'européanisme ; n'est-ce pas prendre le risque d'américaniser l'Europe ? [...]
[...] Depuis, la situation a évolué vers un certain abandon de la souveraineté nationale au profit d'une gestion européenne. - Leonard insiste sur le fait que le non à la constitution de 2005 n'est qu'une péripétie de parcours il faut comprendre cela comme la résistance des citoyens français et hollandais, non pas à la fabrication de l'espace politique européen (puisqu'on constate une demande de politique, en Ukraine par exemple) mais à la libéralisation sauvage de l'espace économique de l'Union. : José Manuel Barroso (président de la commission européenne) et l'Europe libérale. [...]
[...] Leonard y fait référence à propos de la Turquie qui, pour correspondre à la loi européenne, doit créer l'espace de la démocratie par la loi. - L'Europe trouve son essence dans le commerce puisque l'Union en est originaire, depuis la CECA, ce sont des traités d'échanges commerciaux qui ont permis à l'Eurosphère de prendre consistance. Ce qu'affirme Leonard, c'est que c'est par cette seule méthode qu'on peut promouvoir des réformes au Moyen-Orient et installer une stabilité politique. L'espace européen est donc avant tout un espace d'échanges sous le contrôle des lois L'agrandissement de l'Eurosphère, à la manière d'une grande ville, entraîne tous les États et signe la disparition de l'État-Nation - L'Europe adopte la technique de la ville qui s'agrandit : Elle crée un marché où on trouve tout ce qu'il faut et facilite les échanges en créant un espace commun (ou public). [...]
[...] Elle transforme le monde par l'action politique, la loi, l'application de la loi par elle-même puis par ses satellites qui dépendent de son économie. Conclusion : Nous concluons donc : Que l'idée d'Europe n'est plus contestée par ses États-membres et que son problème devenait plus politique que géographique. D'un point de vue géographique, l'Europe marche très bien. Que l'espace politique européen prend sa source dans le fédéralisme et qu'il prend le contre-pied de l'État-Nation, règle du XXème siècle et fabrique de l'espace par la loi, la diplomatie et le marché. [...]
[...] On a beaucoup parlé en 2005 des Etats-Unis d'Europe Identité de l'Europe : Joconde voilée 2 Espace et identité de l'Europe : L'Union organise son espace selon ces trois principes : la diplomatie, la loi et le marché - Pourquoi l'Amérique a besoin de l'Europe ? Parce qu'elle a sa diplomatie. C'est le mot qui revient le plus souvent chez Leonard : à propos de la révolution orange en Ukraine ; de l'Iran et de la crise nucléaire ; et du type de pouvoir de l'Europe. Les pays adjacents veulent l'Europe. On peut qualifier la méthode de fédéraliste, l'approche multipolaire de l'Union empêche l'absolutisme d'un groupe d'individus ou d'une idée abstraite comme dans l'État- Nation. [...]
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