La candidature de la Turquie à l'entrée dans l'Union européenne fait débat. Présentation des arguments géographiques, stratégiques, économiques, religieux, culturels et politiques.
[...] Pour conclure étudions l'avenir qu'aura l'union européenne avec ou sans la turquie. Bien sur c'est fondamentalement de l'attitude de la Turquie, de ses réformes internes, de son respect des critères d'admission posés par l'union que dépendra la décision. Par définition, il appartient à la Turquie de convaincre l'union et ses membres des mérites de sa candidature. De l'autre coté, en Europe, bien au delà de l'adhésion d'un nouvel état membre, l'appartenance ou non de la Turquie à l'union européenne provoque un débat sur la nature même de la construction européenne en soulevant à la fois des questions de frontières, de puissance, de valeurs et de projet Ainsi, en envisageant l'intégration d'un pays très différents de par son histoire, ses institutions et sa vie politique, son développement économique et social, l'union européenne lance un débat sur sa propre identité et sur son avenir. [...]
[...] En effet, la Turquie pourrait devenir le porte parole de l'union européenne dans les pays musulmans et peut être qu'ils écouteront d'avantages un message délivré par un pays plus proche. Ce serait un formidable message de tolérance vis à vis de la religion musulmane. Voyons à présent les points de vues religieux. Rappelons qu'un certain nombre de pays de l'Europe et la Turquie en témoigne de la polémique actuelle sur la place du foulard islamique, qui sont des pays laïcs. [...]
[...] Voyons tout d'abord les arguments économiques. Quel coût à l'entrée de la Turquie en Europe? Les économistes estiment que a long terme la question de la ''concurrence déloyale'' de ce pays avec le reste de l'union européenne. De plus, l'économie turque tant plus faible que celle de l'union, il risquerait d'y avoir un flot d'immigration. L'argument géographique se base sur le fait que la Turquie n'est pas européenne, sa capitale n'est pas en Europe, elle a 95% de sa population hors d'Europe. [...]
[...] Remarquons que la Turquie a plus de points communs avec la Grèce que celle ci avec les pays Baltes. Et pour finir cette dernière partie, les arguments politiques montrent que ce qui semble être le plus important pour les états européens, c'est leur perte de pouvoir au niveau du parlement, car ils représentent des pourcentages de population plus faible. La France et l'Allemagne perdraient leur place de puissances les plus importantes d'Europe étant dépassé en nombre par la Turquie, qui semble avoir moins de légitimité car c'est un pays arrivant. [...]
[...] Sujet: Turquie dans l'Union Européenne, une candidature qui fait débat'' La Turquie est un pays en attente d'intégration dans l'union européenne, après avoir déposée sa candidature en 1963. Celle ci été formalisée après le retour de la démocratie dans le pays en 1967. Depuis, la Turquie attend la mise en place effective des négociations pour son adhésion. De plus, l'avenir de la Turquie dans l'union européenne s'est assombri au lendemain de la victoire du parti de la justice, où le président de la convention européenne, Valéry Giscard d'Estaing, affirmait que l'entrée de la Turquie dans l'union européenne signerait la fin de cette dernière. [...]
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