Ce 3 Octobre 2005 marque l'ouverture des « négociations d'adhésion » avec la Turquie. Alors que le Français Valéry Giscard d'Estaing était au désespoir, le Britannique Jack Straw avait le sourire. Nous renonçons donc à l'ambition politique qu'avaient espérée les pères fondateurs. L'Europe puissance apte à jouer un grand rôle sur la scène politique disparaît laissant juste un espace marchand toujours plus étendue. Mais le sentiment d'appartenance à une unité géographique est essentiel pour toute communauté en Europe quelle qu'elle soit. Avec la Turquie à un moment on se trouve plus en (...)
[...] Note de synthèse La candidature de la Turquie a l'union européenne Le Monde et Le Figaro s'intéressent à la candidature de la Turquie à l'Union Européenne. L'entrée de la Turquie impliquerait un arrêt irréalisable à un des fondements de la politique poursuivie par l'Europe. On refuse l'entrée de la Turquie à cause d'objections qui ne tiennent pas, l'Islam par exemple, qui est déjà dans nos grandes villes. La Turquie dérange et nous amène à de l'hypocrisie. Ce 3 Octobre 2005 marque l'ouverture des négociations d'adhésion avec la Turquie. [...]
[...] Mais il faut souligner que depuis trente ans, aucun état candidat n'a été refusé par l'Union Européenne. Parler de négociation d'adhésion est trompeur, il s'agit en réalité d'une longue mise en conformité du pays. Devenir une zone de libre échange supposerait un grand pas en arrière que l'Union ne fera pas. Ce qui s'annonce c'est un ensemble politique continental, une union d'états pour le bien commun. Restera comme cas limite la Turquie et l'Ukraine alors que la Russie jouira de liens privilégiés avec l'Union. [...]
[...] Et que sont devenues les conditions ultimes que voulait imposer le gouvernement Français qui sont la reconnaissance de l'état de Chypre et du génocide Arménien. Il est normal d'exiger d'un candidat de l'Union qu'il admette l'existence de tous les états de celle-ci, quand à la vérité historique c'est une exigence de la conscience Européenne. On nous donne des objections à l'entrée de la Turquie en Europe, mais aucunes ne tiennent. Les frontières de la Turquie sont toutes belliqueuses et instables. [...]
[...] Dans ses aspirations de sécurité, la Turquie a souvent été trahie par ses partenaires Européens, se tournant ainsi vers les Etats-Unis et Israël. A présent elle cherche à se concerter davantage avec l'axe Paris-Berlin-Madrid. De plus la Turquie est pauvre, en réalité les indices macroéconomiques ne rendent pas bien compte des importantes différences régionales. De tels contrastes existent aussi en Italie entre le Nord et le Sud, et en Allemagne entre l'Ouest et l'Est. Il faut savoir que la Turquie a des élections libres, une presse libre, des intellectuels qui n'ont rien à envier aux nôtres, et des universités ouvertes sur le monde. [...]
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