Adhésion de la Turquie à l'Union européenne

Résumé du document

L'Autriche, ayant servi historiquement de « rempart » pour la vieille Europe chrétienne contre l'Empire ottoman de l'époque, pourrait s'opposer à l'adhésion.

En Belgique, deux socialistes Karel Van Miert, ancien membre de la Commission européenne, et Willy Claes, ancien secrétaire général de l'OTAN, se sont exprimés contre l'adhésion et contre l'ouverture des négociations. Ils considèrent que la Turquie n'est pas encore prête à entrer de l'Union européenne et qu'elle n'a pas montré l'envie de vouloir adhérer aux règles de la démocratie laïque de l'Union européenne.

L'Espagne, l'Italie, le Royaume-Uni et la Suède sont plutôt favorable à l'adhésion de la Turquie à l'Union européens.
Tandis que la Grèce est divisée sur ce fameux sujet.
Les pays de l'Europe de l'Est sont pour l'adhésion de la Turquie surtout en solidarité pour les « futurs entrants » dans l'Union européenne.

Extraits

[...] Le Président turc (élu au suffrage universel pour sept ans : un septennat) est Ahmet Necdet Sezer (depuis le 16 mai 2000) et le Premier ministre est Recep Tayyip Erdogan (depuis le 14 mars 2003). Depuis la constitution de 1982, le pouvoir exécutif appartient au Président et au Premier ministre. Tandis que le pouvoir exécutif concerne la Grande Assemblée nationale turque avec 550 députés élus pour 5 ans (un quinquennat). b. Economie de la Turquie Les trois décennies d'hyperinflation ont longtemps constitué un frein majeur à la candidature de la Turquie à l'Union européenne. Aujourd'hui, d'une part l'économie turque connaît une forte croissance et d'autre part la plupart des problèmes d'inflation se résolvent. [...]

[...] Les Arméniens et les Kurdes sont alors abandonnés par les Alliés. Mustafa Kemal met en place la République turque. Il veut faire de la Turquie un Etat laïque, moderne et occidentalisé. -En 1947, bien que la Turquie soit restée neutre lors de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), elle bénéficie du plan Marshall. -En 1950, Adnan Menderes accède au pouvoir, il rompt la laïcité car il tolère le retour aux traditions islamiques. -En 1952, la Turquie devient membre de l'OTAN. -En 1974, débarquement des forces turques à Chypre. [...]

[...] - C'est un pays laïc depuis les réformes imposées par MUSTAFA KEMAL (surnommé ATATURK). - La loi islamique a été remplacée par une législation civil à l'européenne (depuis les années 20) - L'alphabet latin et le calendrier grégorien ont été adopté. - La polygamie a été abolie. Les femmes turques ont obtenu le droit de vote en 1934 (soit une dizaine d'années avant les Françaises). b. Arguments institutionnels La Turquie est membre de l'OTAN .Ce qui explique que les Etats-Unis sont très favorables à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. [...]

[...] -L'accord d'association de la Turquie avec la Communauté économique européenne (CEE) le 1er décembre 1964. -À l'origine, la France a été relativement sceptique quant à l'association de la Turquie et, quant à l'engagement immédiat de négociations (en 1961). La position de la France a évolué. D'après un rapport du Sénat français : les Français ont compris qu'il s'agissait pour la Turquie d'une question existentielle et identitaire ; en contrepartie d'un accord avec les Allemands pour que ceux-ci acceptent l'association avec les États africains et malgaches, signée à Yaoundé (capitale du Cameroun) le 20 juillet 1963 ; la politique extérieure de la France avait évolué durant cette période et la Turquie pouvait constituer un élément important de cette nouvelle politique. [...]

[...] -Le 31 décembre 1995, entre en vigueur l'union douanière, phase définitive de l'accord d'association, poursuivant le processus d'intégration économique prévu par l'accord d'Ankara : en préambule l'accord d'union douanière indique que les objectifs fixés par l'accord d'association, restent d'actualité au moment où des changements politiques et économiques importants se produisent sur la scène européenne. La Turquie est depuis lors le seul pays ayant réalisé une union douanière avec l'Union européenne. -En 2004, la Turquie n'était pas prête pour l'adhésion et les opinions publiques européennes semblaient réticentes. [...]