DUDH déclaration universelle des droits de l'homme, démocratie en Moldavie, droits fondamentaux, Moldavie, élève-modèle, partenariat oriental, élections, assemblée parlementaire du conseil de l'Europe, CEDH convention européenne des droits de l'homme, CESDH convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales, Fédération de Russie, Ukraine, Transnistrie, PECO pays de l'Europe continentale et orientale
Le Conseil de l'Europe, par ses exigences en termes d'État de droit et de protection des droits fondamentaux, a joué un rôle important au lendemain de la chute du mur de Berlin et de l'effondrement du bloc communiste. Ce rôle s'est exercé dans l'accompagnement démocratique des pays de l'Europe continentale et orientale (PECO) – anciennes Républiques soviétiques ou anciens États "satellites" de l'URSS – aboutissant, de facto, à une intégration européenne plus forte. En ce sens, le Conseil s'est réaffirmé sur la scène internationale en tant qu'organisation internationale dans la mesure où il était resté, depuis sa création par le traité de Paris en 1949, peu connu des citoyens ; tenant ainsi un rôle discret et peu médiatique, dans l'ombre d'une communauté européenne en pleine construction.
[...] La transition démocratique en Moldavie au prisme des droits fondamentaux – La Moldavie : élève-modèle du partenariat oriental ? Le Conseil de l'Europe, par ses exigences en termes d'État de droit et de protection des droits fondamentaux, a joué un rôle important au lendemain de la chute du mur de Berlin et de l'effondrement du bloc communiste. Ce rôle s'est exercé dans l'accompagnement démocratique des pays de l'Europe continentale et orientale (PECO) – anciennes Républiques soviétiques ou anciens États « satellites » de l'URSS – aboutissant, de facto, à une intégration européenne plus forte. [...]
[...] L'UE et le Conseil de l'Europe poursuivent en effet les mêmes objectifs en ce qui concerne la défense des standards en matière des droits de l'homme et de la démocratie. En revanche, la place des droits de l'homme et de la promotion de la démocratie ne sont aussi importantes au sein de la politique de voisinage qu'au sein du CE. En effet la politique de voisinage de l'Union européenne, concrétisée par le Partenariat oriental dans le cas moldave, est avant tout axée sur une aide financière à destination des pays. [...]
[...] Les minorités y tiennent en effet une place importante du fait des nombreuses recompositions de la Moldavie à travers les siècles. Les communautés linguistiques ukrainiennes (13,8 et russes (13 sont les deux plus importantes minorités du pays. Elles sont puissantes, car elles forment une classe sociale économiquement plus élevée et bien représentée dans les grandes villes du pays. Les petites minorités de la Moldavie sont constituées par les Gagaouzes les Bulgares les Juifs et plusieurs autres communautés. Les Gagaouzes, minorités turcophones, vivent dans le sud du pays. [...]
[...] En effet, la transition démocratique en Moldavie a toujours été présentée comme un exemple de transition réussie. C'est le cas aujourd'hui, au sein du partenariat oriental, où elle fait bonne figure : portée par des dirigeants favorables à une intégration européenne, d'une part, et des efforts consentis en ce sens, d'autre part (réduction des déficits, réorientation de ses exportations vers l'Europe). En 1995, déjà, le FMI considérait la république moldave comme un « élève appliqué »[2]. Depuis son indépendance en 1991, la Moldavie a en effet consenti à la mise en œuvre d'importantes réformes constitutionnelles ou législatives qui ont bouleversé ses institutions, mais aussi les pratiques des acteurs de la société moldave devant s'adapter à cette nouvelle « vie démocratique ». [...]
[...] Outre le Parti communiste, plus de 25 partis politiques concourraient à l'expression démocratique en Moldavie, mais ils demeuraient beaucoup moins influents que le premier. En ce sens, la perte de la majorité absolue au Parlement pour les communistes a marqué un réel tournant. D'autant plus que de nombreuses manifestations hostiles au pouvoir en place ont marqué le scrutin, laissant penser, pour de nombreux observateurs, à une nouvelle « révolution de couleur » sur le modèle géorgien (ou Kirghize, dans une moindre mesure). [...]
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