La coordination des politiques économiques est aujourd'hui un sujet largement discuté au sein des gouvernements. Le système monétaire international, mis en œuvre par les accords de Bretton Woods au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, fournit un exemple de coopération internationale ayant permis une régulation des mouvements des taux de change, et de ce fait l'accroissement du commerce international.
Quels avantages présente la coordination des politiques économiques ? Quelles sont les caractéristiques d'une configuration coopérative ? non coopérative ?
Pour répondre à ces questions, le recours à la théorie des jeux semble nécessaire. L'auteur démontre, à partir d'un modèle macroéconomique simple à deux pays, les différentes configurations stratégiques possibles pouvant exister entre deux autorités, sachant que la coopération apparaît comme la meilleure configuration possible.
[...] Or, en l'absence de toute coopération, les décideurs publics ne peuvent déterminer efficacement leurs stratégies économiques. L'auteur soutient que la coopération est la meilleure des situations en prenant pour exemple la multiplicité des pôles de décisions européens. Selon lui, la non-coordination des politiques économiques en Europe entraînerait des coûts collectivement supportés et empêcherait ainsi une relance de l'activité. Il oppose de ce fait l'Europe aux Etats-Unis et au Japon, ces derniers ayant une vision et une gestion globale de leurs économies. [...]
[...] L'auteur explicite cette configuration à partir d'une présentation formelle élémentaire : le pays domestique va choisir son niveau de production en supposant le niveau de production de l'autre pays fixé. Il détermine donc sa stratégie optimale sans internaliser au moment de sa décision les conséquences de cette politique sur la situation économique des autres pays (externalité) et donc sans prendre en compte la réaction de ces derniers à sa décision. Ainsi : fixé La condition de premier ordre permet de dégager une relation décrivant les stratégies de meilleures réponses du premier pays (domestique) compte tenu des choix possibles du second pays (étranger). [...]
[...] Le système monétaire européen en perspective La coordination des politiques économiques est aujourd'hui un sujet largement discuté au sein des gouvernements. Le système monétaire international, mis en œuvre par les accords de Bretton Woods au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, fournit un exemple de coopération internationale ayant permis une régulation des mouvements des taux de change, et de ce fait l'accroissement du commerce international. Quels avantages présente la coordination des politiques économiques ? Quelles sont les caractéristiques d'une configuration coopérative ? [...]
[...] Pour soutenir cette thèse selon laquelle dans une situation non coopérative une variation de la politique économique suivie par les autorités d'un pays n'affecte en rien leur fonction de perte ( l'auteur prend l'exemple de deux pays touchés par un choc inflationniste initié par une appréciation du dollar au sein de l'Europe. La situation non coopérative est ainsi structurellement trop récessive [chaque pays voulant devancer son partenaire dans la déflation]. Au prix d'un minimum de concertation, les deux pays partenaires peuvent aboutir à un équilibre moins coûteux en production dont ils bénéficieront mutuellement. [...]
[...] L'évolution des salaires nominaux est indexée sur le taux d'inflation des prix à la consommation mais avec une année de retard. Pays domestique : Pays étranger : avec et = Comme les prix intérieurs ( ) sont définis par un taux de marge fixe, l'évolution des salaires nominaux peut se réécrire : ( L'équilibre sur le marché des actifs est donné par : Pays domestique : Pays étranger : avec et des coefficients d'élasticité de la demande de monnaie respectivement à la production et au taux d'intérêt nominal. [...]
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