La Stratégie de Lisbonne, formulée par le Conseil européen en 2000 vise à faire de l'Union Européenne l'économie de la connaissance « la plus compétitive et la plus dynamique du monde d'ici à 2010, capable d'une croissance économique durable accompagnée d'une amélioration quantitative et qualitative de l'emploi et d'une plus grande cohésion sociale ».
La notion de société de la connaissance vient de la formule américaine « knowledge society », évoquée pour la première fois par P. Drucker. La société de la connaissance renvoie à la notion d'une économie basée sur la connaissance, où la recherche-développement et les technologies de l'information et de la communication tiennent un rôle primordial.
Le passage à une société de la connaissance, risque de se faire à travers la désindustrialisation des pays développés, entraînant ainsi la diminution du nombre d'emplois peu on non qualifiés, et une hausse du chômage de cette catégorie de main d'œuvre. Les acteurs économiques et les économies nationales vont donc devoir appréhender cette société de la connaissance, sous peine d'en être exclus. La société de la connaissance est donc un enjeu majeur pour nos sociétés, puisqu'elle modifie les structures économiques traditionnelles et réclame des agents qu'ils s'y adaptent.
[...] L'éducation n'est plus un secteur, mais un vecteur parmi d'autres d'intégration au Marché. Le Rapport sur le développement humain du PNUD de 1999 souligne que "Les règles de la mondialisation ont déclenché une course à la propriété du savoir . L'écart, à l'échelle planétaire, entre les nantis et les démunis, entre les détenteurs du savoir et ceux qui n'y ont pas accès se creuse. Le renforcement des droits de propriété intellectuelle tient les pays en voie de développement à l'écart du secteur du savoir. [...]
[...] "Etre pauvre ce n'est pas seulement avoir moins d'argent, c'est avoir moins de connaissances Conclusion Est-il possible de concevoir un modèle de société de la connaissance européen, alternatif au modèle américain ? Comment concilier la compétitivité internationale et la révolution technologique avec les valeurs européennes de justice, de cohésion sociale et de démocratie ? Quelle stratégie de modernisation adopter qui inclurait l'innovation technologique, la réforme de l'Etat providence, les politiques européennes pour l'emploi, la recherche, l'éducation, le marché unique ? [...]
[...] Le conseil a mis en place une stratégie globale qui vise : - à préparer la transition vers une économie et une société fondée sur la connaissance, au moyen de politique répondant au mieux au besoin de la société de l'information et de la Recherche et Développement; par l'accélération des réformes structurelles pour renforcer la compétitivité et l'innovation ; par l'achèvement du marché intérieur. - à moderniser le modèle social européen en investissant dans les ressources humaines et en luttant contre l'exclusion sociale ; - à entretenir les conditions d'une évolution saine de l'économie et les perspectives de croissances favorables en dosant judicieusement les politiques macro-économiques. [...]
[...] La société de la connaissance va-t-elle entraîner une explosion des inégalités? La Stratégie de Lisbonne, formulée par le Conseil européen en 2000 vise à faire de l'Union Européenne l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde d'ici à 2010, capable d'une croissance économique durable accompagnée d'une amélioration quantitative et qualitative de l'emploi et d'une plus grande cohésion sociale La notion de société de la connaissance vient de la formule américaine knowledge society évoquée pour la première fois par P. [...]
[...] La situation démographique des pays pauvres ne fait qu'accentuer cette tendance qui tend à ressembler à une spirale infernale puisque l'augmentation des moyens publics pour l'éducation n'est pas envisageable (sauf réduction des dépenses militaires, ou allègement de la dette) et que ces moyens doivent faire face à une demande grandissante. Fracture numérique Il ne faut pas confondre société de la connaissance et société de l'information, mais les deux notions sont indissociables. Puisqu'Internet est aujourd'hui un vecteur privilégié d'accès au savoir. Selon Renaud Donnedieu de Vabres, Le savoir n'est plus un trésor inaccessible Avec Internet, la connaissance serait désormais accessible gratuitement, reproductible et partageable. [...]
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