Le programme TACIS (Instrument d'assistance technique des Etats Indépendants-CEI) fut créé en décembre 1991. Il vise « à favoriser la transition vers une économie de marché et à renforcer la démocratie et l'Etat de droit dans les Etats partenaires d'Europe orientale et centrale ». Il s'adresse aux pays nés de l'éclatement soviétique (Arménie, Azerbaïdjan, Belarus, Géorgie, Kazakhstan, Moldavie, Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan, Ukraine et Russie.)
Il se décline en deux volets:
- TACIS-I: 1991-1999 : Pendant cette période, TACIS finance des petits projets et a des résultats importants dans deux secteurs: la restructuration des entreprises et les ressources humaines et la sécurité nucléaire. La Russie est le principal bénéficiaire de cette période avec 30,2% des fonds octroyés. Cependant, de nombreuses critiques sont faites à l'encontre de ce programme.
- TACIS-II: 2000-2006: Ce nouveau programme cherche à maximiser son impact en s'appuyant sur des aides aux réformes institutionnelles, juridiques et administratives; un soutien au secteur privé; le développement des infrastructures; la protection de l'environnement; une aide pour la sureté nucléaire et une autre pour diminuer les effets sociaux de la transition.
Il permet la mise en place de coopérations interrégionales et transfrontalières pour surmonter les problèmes liés à la gestion des frontières (immigration clandestine, trafics...).
Les actions soutenues sont: le transfert de connaissance, de savoir-faire et d'expertise mais aussi un partenariat entre public/privé, une coopération industrielle plus accrue et une assistance technique pour faciliter les investissements.
La Russie est également le principal bénéficiaire de cette phase avec 50% des 3 milliards distribués.
Ce programme s'étant achevé fin 2006, il a été remplacé par un nouvel instrument unique, l'ENPI qui est l'instrument financier de la PEV (Politique européenne de Voisinage).
[...] Pour cette raison, le nouvel accord entre la Russie et l'Union refléterait le choix d'un modèle de développement à l'Occidentale, il serait donc bien plus qu'un simple accord; il serait un choix idéologique. Sitographie/bibliographie http://www.ladocumentationfrancaise.fr http://europa.eu http://presidency.finland.fi http://www.diplomatie.gouv.fr http ://www.ifri.org Problèmes économiques http://www.ihedn.fr CEREMS, La relation Union Européenne-Russie depuis 2003 juin 2007 T. de Wilde d'Estmael & L. Spetschinsky (dir.), La politique étrangère de la Russie et l'Europe Enjeux d'une proximité, PIE, 2004. [...]
[...] renforcer la prospérité, la stabilité et la sécurité de tous. Le but est d'éviter que l'élargissement du 1er mai 2004 crée de nouveaux clivages entre l'Europe et ses voisins qui sont les pays du sud de la Méditerranée, les pays de l'Est ainsi que la Syrie Fonctionnement : sous forme d'accords sous forme de plans d'action (dans 4 domaines : le dialogue politique , la politique de développement économique et social, le commerce, Justice et affaires intérieures) Ces deux types d'action sont financés entre 2000 et 2006 par des fonds structurels et des programmes extérieurs tels que TACIS, PHARE . [...]
[...] En effet, l'UE croit que la Russie veut intégrer ses normes et ses valeurs alors que cette dernière croit que c'est le seul moyen qu'est trouvé l'UE pour intervenir dans ces affaires étrangères L'espace pour l'éducation, la culture et la recherche Il y a dans cet espace une réelle volonté à développer l'économie de la connaissance et l'échange de celle-ci entre les nations afin d'accroitre le potentiel technologique des deux zones. On voit donc se développer des échanges d'idée, de programme, de connaissance ainsi que de culture. Dans son ensemble on souhaite la coopération scientifique et technique. Il s'agit, dans un domaine où des résultats très positifs ont déjà été atteints, de poursuivre la coopération dans les secteurs à haut potentiel technologique tels que : le spatial, l'aéronautique ou les communications. [...]
[...] En effet, Russie et Union Européenne doivent acquérir un degré de connaissance et de confiance mutuelle plus élevé pour permettre un rapprochement plus important. C'est, avant tout, autour d'un partenariat équilibré et prenant en compte les spécificités de la Russie que devra se construire la nouvelle relation russo-européenne. Elle devra également dire dans quelle mesure la Russie est Européenne et déterminer la place de la Russie dans le contexte européen général. L'Europe est, en ce sens, un modèle de modernisation socioéconomique défendant certaines valeurs et non une simple notion géographique. [...]
[...] C'est donc une vision géostratégique que de coopérer avec cette nation. C'est pourquoi il s'est développé un partenariat stratégique, avec le lancement d'un dialogue énergétique, lors du sommet de Paris le 30 octobre 2000. Ce Sommet est considéré, par tous les observateurs, comme marquant le décollage réel du partenariat russo-européen : pour la première fois, les partenaires se sont rencontrés sur un sujet jugé prioritaire par chacun d'eux. L'énergie est ainsi le domaine le plus concret de réalisations du partenariat russo-européen Le partenariat énergétique Lancé en octobre 2000, ce partenariat est le reflet d'une rencontre d'intérêts entre l'UE et la Russie. [...]
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