Retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne, Brexit, démission de David Cameron, sécession de l'Écosse, chute de la livre sterling, programme Erasmus, travail au Royaume-Uni, Conseil européen, niveau de vie britannique, Theresa May
Au-delà du referendum en lui-même, il s'agira de s'intéresser aux conséquences à la fois avérées telles que la démission de David Cameron, mais aussi des conséquences hypothétiques comme la sécession de l'Écosse. Pour cela, il faudra étudier dans un premier temps les conséquences sur le plan interne, puis dans un second temps, les conséquences sur le plan international et plus particulièrement européen. La première conséquence majeure du referendum sur le Brexit est la démission de David Cameron. En effet, bien qu'il avait déclaré qu'il resterait à son poste de Premier ministre, expliquant que le référendum n'était "pas un verdict sur sa personne", quelle que soit l'issue du vote.
[...] C'est un verdict sur une question ». Néanmoins, la situation de D. Cameron, défenseur du « Remain », était des plus précaires : au sein de son parti, le Parti conservateur, de nombreuses voix s'étaient élevées pour demander la démission de leur leader en cas de Brexit. Même s'il estime être le plus à même de négocier une bonne porte de sortie pour son pays en cas de Brexit, Cameron fera face à des tenants du Brexit ayant le vent en poupe. [...]
[...] Dès lors l'Ecosse pourrait donc être amené à sortir du Royaume-Uni, si celui-ci se décidait à quitter l'Union Européenne. Le Premier ministre écossais élue depuis 2014, a prévenu de cette tentation, alors que le « No » ne l'avaient emporté que d'un petit 55% lors du référendum de 2014 sur la question. On peut donc supposer que, si le Royaume-Uni sort de l'Union, l'Écosse pourrait-elle prendre sa place pour refaire une Europe à 28 États-membres ? Un nouveau referendum semble inévitable pour savoir si l'Ecosse souhaite à tout prix rester dans l'Union Européenne. [...]
[...] Le secteur financier serait parmi les plus touchés. B – Sur le plan international et plus particulièrement européen ← Conséquences politiques • Modification de l'équilibre des pouvoirs au sein de l'UE D'une part, selon une étude, l'équilibre des pouvoirs risque d'être modifié au sein du Conseil européen, notamment en ce qui concerne les débats de politique économique. Selon des règles de vote introduites en novembre 2014, une minorité de blocage au Conseil européen doit être prise par au moins quatre Etats membres et représenter au moins de la population totale de l'UE. [...]
[...] En effet, des barèmes existent d'ores et déjà mais varient selon qu'on est membre ou non de l'Union Européenne. En outre, les étudiants britanniques, qui sont de plus en plus nombreux à partir étudier à l'étranger, seraient les plus touchés car il deviendrait plus difficile pour eux d'effectuer leur mobilité sans le programme Erasmus. Un accord pourrait toutefois être trouvé, comme c'est aujourd'hui le cas pour la Suisse et la Norvège, mais cela prendra du temps et fera parti des négociations de sortie de l'Union Européenne. [...]
[...] Par ailleurs, le véritable moteur de l'UE, notamment sur le plan économique, est un jeu d'influence à trois entre l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni. Sans ce dernier, avec qui il pouvait être un allié de circonstances, Berlin se retrouverait face à Paris sans véritable contrepoids. La convergence des positions entre France et Allemagne deviendrait encore plus nécessaire – et l'influence de Paris s'en trouverait renforcée. • Brexit, possible opportunité pour l'Union européenne ? D'autre part, le résultat du vote en faveur du « Brexit » a pu également être analysé comme une aubaine pour le futur de l'Union européenne. [...]
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