Selon l'OCDE, « des mesures ambitieuses de libéralisation des échanges peuvent procurer plus d'avantages aux pays en développement que tout autre domaine de la coopération économique internationale ou toute forme d'aide au développement ». Les obstacles tarifaires aux échanges Sud-Sud restent aujourd'hui beaucoup plus élevés que ceux qui s'opposent aux autres types d'échanges, puisqu'ils s'établissent en moyenne à 11.1 % contre 4.3 % pour les échanges Nord-Nord.
Les exportations des pays en développement vers d'autres pays en développement ne représentaient en 2006 que 10% des exportations mondiales. L'Union Européenne reste le premier partenaire commercial des pays africains pris individuellement, au détriment de leurs voisins.
Ici, il s'agit de trouver une alternative aux accords de libre-échange Nord/Sud qui sont le plus souvent le fruit de négociation déséquilibrée. Ce type d'accord n'a que rarement contribué au développement des pays du Sud. Des accords de libre-échange ont commencé à se développer au niveau régional, puis, plus récemment au niveau international.
[...] Des accords de libre-échange ont commencé à se développer au niveau régional, puis, plus récemment au niveau international. Les accords de libre-échange au niveau régional : - La zone arabe de libre-échange, Entrée en vigueur en 2007, elle est composée par : le Bahreïn, l'Égypte, l'Irak, le Koweït, le Liban, la Libye, le Maroc, Oman, la Palestine, le Qatar, l'Arabie saoudite, le Soudan, la Syrie, la Tunisie, les Émirats arabes unis et le Yémen. Depuis janvier 2009, l'Algérie est venue s'ajouter à ces Etats. [...]
[...] Ce sera la plus vaste zone de libre-échange au monde. L'intérêt pour les Etats qui constituent l'ASEAN est d'avoir la Chine comme partenaire et non comme concurrent. - L'accord de libre-échange pour l'Asie du Sud (SAFTA) Il entre en vigueur le 1er janvier 2006 et est composé de l'Inde, du Bangladesh, du Bhoutan, des Maldives, du Népal, du Pakistan et du Sri Lanka. Il prévoit une libéralisation progressive qui sera propre à chaque Etat. Les accords de libre-échange au niveau international : - IBSA (Inde, Brésil, Afrique du Sud) Cet accord de libre-échange n'est pas encore entré en vigueur. [...]
[...] Aucun d'entre eux ne peut faire pression sur l'autre au moyen d'aides financières censées aider au développement. La prolifération de ces accords ne laisse pas insensible l'Union européenne. Réaction de l'Union européenne face aux accords de libre-échange sud/sud - Accord d'Agadir Accord de libre-échange entre l'Egypte, la Jordanie, le Maroc et la Tunisie qui entre en vigueur en 2007. C'est un accord de partenariat assez spécial, car il vise à faciliter l'intégration entre les pays arabes et l'Union européenne dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée. [...]
[...] Les relations économiques de l'Union européenne avec ses voisins et les nouveaux pays industrialisés L'accord de libre échange est un outil juridique qui tend à l'élimination des barrières tarifaires et non tarifaires. Il est assez répandu aujourd'hui entre les pays du nord, c'est-à-dire les pays développés. Néanmoins, les pays en développement n'ont commencé que récemment à avoir recours aux accords de libre-échange. Selon l'OCDE, des mesures ambitieuses de libéralisation des échanges peuvent procurer plus d'avantages aux pays en développement que tout autre domaine de la coopération économique internationale ou toute forme d'aide au développement. [...]
[...] - La clause de la nation la plus favorisée Le Brésil a pris position contre l'Union européenne au sein de l'OMC. En effet, l'Union européenne, dans le cadre des accords de partenariat économique, exige de la part de ses partenaires, pays en développement, qu'ils leur étendent toutes les préférences qu'ils pourraient se voir accorder par un partenaire tiers. Ce partenaire tiers doit être une économie majeure à savoir représenter au du commerce mondial. La Chine, l'Inde et le Brésil pourraient donc se voir imposer cette clause. Pour le Brésil, il s'agit d'une entrave au commerce entre les pays en développement. [...]
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