CEE communauté économique européenne, CECA communauté européenne sur le charbon et l'acier, domaines économiques, politiques, Luxembourg, Belgique, Pays-Bas, France, Allemagne, Italie, conseil européen d'Helsinki, traité de Maastricht, Turquie, Copenhague, droit international
"La Turquie s'éloigne à pas de géant de l'Europe", telle a été la déclaration de Jean-Claude Junker, Président de la Commission européenne, en août 2017. De fait, les perspectives actuelles d'une future adhésion de la Turquie à l'Union européenne semblent de plus en plus s'éloigner au vu notamment de la situation politique actuelle du pays.
[...] Cela de fait, amené plusieurs États membres de l'Union à affirmer que la reconnaissance juridique de tous les États membres était une condition nécessaire à l'adhésion d'un nouvel État. C'est dans ce contexte que la Turquie et l'Union européenne ont signé, le 29 juillet 2005, « le protocole d'Ankara », étendant aux dix nouveaux États membres, dont Chypre, l'accord d'union douanière de 1995. Cependant, le gouvernement turc ne va pas respecter les obligations en découlant puisqu'il refuse toujours formellement d'ouvrir ses ports aux navires battant pavillon chypriote. [...]
[...] Après un dépôt de candidature en 1987, la Turquie est officiellement reconnue candidate le 12 décembre 1999 lors du Conseil européen d'Helsinki. Ce n'est qu'en 2005 que le Conseil européen accepte d'ouvrir les négociations. Cependant, depuis lors aucune avancée réelle ne semble avoir été faite. Étudier le cas de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne est particulièrement intéressant, car il met en avant les exigences de procédure auxquelles les candidats sont soumis afin de voir leur demande d'adhésion acceptée. [...]
[...] Ces progrès ont ainsi permis le début des négociations formelles entre la Turquie et le Conseil de l'Union européenne en 2005. Négociations qui, en 2019, n'ont abouti à aucun accord. II. L'adhésion de la Turquie à l'Union européenne : une question toujours en suspens malgré l'entrée en négociation Si les négociations concernant l'adhésion de la Turquie commencent formellement en 2005 celles-ci vont se très vite se retrouver dans une impasse après toutes ces années la possibilité d'une adhésion future de la Turquie semble donc de plus en plus incertaine A. [...]
[...] Cette décision devant être approuvée par la majorité des membres composant le Parlement européen. Vient ensuite la phase de l'ouverture des négociations de l'accord d'adhésion entre l'État candidat et l'Union européenne. La complexité que peut poser cette procédure s'illustre parfaitement dans le cas de la Turquie. En effet, elle dépose formellement sa candidature d'adhésion à la CEE en 1987. Cependant, en 1989, la Commission européenne refuse d'ouvrir les négociations au vu du « contexte économique et politique de la Turquie », de la situation des droits de l'homme et des minorités. [...]
[...] L'exemple des anciens pays communistes peut apporter une réponse ; ils ont adhéré à l'UE très rapidement après la chute de l'URSS. Ils n'étaient en ce sens pas un exemple de perfection en matière de démocratie. Néanmoins leur adhésion leur a permis de faire des progrès en ce sens. Pourquoi ne pas avoir offert cette opportunité à la Turquie ? Il semble légitime de se demander si cette réticence à intégrer la Turquie à l'Union européenne n'est pas implicitement due aux différences culturelles séparant ces deux entités. [...]
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