Adhésion de la Turquie à l'Union européenne, Turquie, Union européenne, Jean Claude Junker, Tayyip Erdogan, Mustafa Kemal, Code civil turc, droits de l'homme, minorités, démocratie
-La Turquie s'éloigne à pas de géant de l'Europe-,telle a été la déclaration de Jean Claude Junker, Président de la Commission européenne, en août 2017. Par cette déclaration Jean Claude Junker expose parfaitement la problématique actuelle concernant l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. Celle-ci semble de plus en plus compromise au vu des évènements récents et de l'ancienneté de cette demande commençant à lasser le Président turc, Monsieur Erdogan.
[...] En 1987, la Turquie dépose formellement sa candidature d'adhésion. Mais en 1989, la Commission européenne refuse d'ouvrir les négociations au vu du « contexte économique et politique de la Turquie », de la situation des droits de l'homme et des minorités. Le niveau de démocratie souhaitée par les Etats membres de la CEE n'est pas atteint en Turquie. Le processus va ainsi stagner jusqu'en 1999. Après avoir envisagé le retrait de sa candidature en 1997 car estimant subir un traitement discriminatoire, la Turquie va finalement voir sa candidature reconnue par la Commission. [...]
[...] Celle-ci semble de plus en plus compromise au vu des évènements récents et de l'ancienneté de cette demande commençant à lasser le Président turc, Monsieur Erdogan. Le Traité de Maastricht signé le 7 février 1992 et entré en vigueur le 1er novembre 1993 donne naissance à l'Union européenne, faisant suite à la Communauté Économique Européenne (CEE). Cela représente l'aboutissement du processus européen ayant commencé en 1951 avec la création de la Communauté Européenne sur le Charbon et l'Acier (CECA). Le projet européen a été institué par six Etats fondateurs : le Luxembourg, la Belgique, les Pays- Bas, la France, l'Allemagne et l'Italie. [...]
[...] II) L'adhésion de la Turquie à l'Union européenne : une question non résolue et ayant connue de multiples évolutions au fil des années L'absence d'aboutissement des négociations confrontée sans cesse à de nouvelles problématiques - Conflit toujours d'actualité vis-à-vis de la Chypre. Aujourd'hui est membre de l'UE donc peut s'opposer à l'adhésion de la Turquie + Turquie refuse de le reconnaitre comme un Etat. Or pour être candidat un Etat doit reconnaitre tous les Etats membres. - Dégradation de la situation des droits de l'homme, de la démocratie depuis 2016 notamment (coup d'Etat, Erdogan), atteinte à l'indépendance de l'autorité judiciaire, etc. [...]
[...] ← Turquie lassée d'attendre : semble vouloir étendre son influence au Moyen Orient qu'en Europe aujourd'hui. ← Faire une critique : rapport du Sénat dit que la perspective européenne permet de faire évoluer piositivement la situation po dans un pays : va mettre en place des réfomes ect pour améliorer la démocratie, Etat de droit : avec la Turquie on a laissé les choses traîner pendant des dizaines d'années : si on avait accepté son adhésion plus tôt peut être que la situation actuelle, qui est celle d'un recul des droits humains . [...]
[...] Institutions européennes refusent cet argument ( Turquie est un pays laïc selon sa constitution + Union n'est pas chrétienne + argument par rapport à la taille et à la démographie en Turquie ( Deviendrait le pays ayant le plus d'habitant. - Arrivée au pouvoir d'Erdogan : o A déclaré être lassé de la façon dont la Turquie est traitée. Jamais un Etat n'a été traité de la sorte alors qu'il demandait une adhésion. o S'est prononcé en faveur de la peine de mort ( L'abolition de celle-ci est un critère incontournable d'adhésion à l'UE. [...]
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