Avant toutes choses, il est important de rappeler quelques généralités concernant le protocole de Kyoto et le réchauffement climatique.
La gouvernance sur le climat repose sur des traités internationaux fondamentaux. Parmi eux, nous retrouvons la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, ouverte à ratification en 1992 et entrée en vigueur le 21 mars 1994, a été ratifiée à ce jour par 189 pays. L'autre grand traité concernant le réchauffement climatique est le protocole de Kyoto, il a été ouvert à ratification le 16 mars 1998, et est entré en vigueur en février 2005. Il a été ratifié à ce jour par 172 pays à l'exception notable des États-Unis.
C'est à la fin des années 80, que naît l'idée d'un lien entre les émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, qu'elles soient de nature humaine, végétale ou encore volcanique, et le fait que la planète devient plus réceptive à l'énergie solaire.
Néanmoins, un Groupement International d'Experts Climatiques estime qu'il y a 90% de chance pour que le réchauffement climatique soit de nature humaine. Par exemple, l'Union Européenne émet 4 milliards de tonnes de gaz à effet de serre par an. De plus, 11 500 entreprises européennes sont responsables de la moitié des émissions européennes de gaz à effet de serre.
[...] En effet, l'Union Européenne est aujourd'hui la référence mondiale en matière de lutte contre le changement climatique. L'ambition européenne doit maintenant pouvoir se répercuter à l'échelle mondiale. Les mesures du parlement européen Le Parlement européen s'est fixé pour objectif de jouer un rôle déterminant de sensibilisation en créant une commission parlementaire temporaire sur le changement climatique. De nombreux projets ont déjà été lancés par la Commission européenne tels que le paquet énergie qui assure la politique environnementale de lutte contre le changement climatique jusqu'en 2020 mais aussi le 6e Programme d'Action pour l'Environnement qui détaille la mise en œuvre de la stratégie au niveau du développement durable et de la protection des sols et de l'air. [...]
[...] Ce mécanisme vise à encourager l'amélioration des systèmes de production les plus polluants et les moins efficaces. Les pays qui auront su développer une technologie permettant de réduire leurs propres émissions pourront alors vendre un permis, équivalent à cette réduction, aux pays demandeurs en droits d'émissions supplémentaires. Les entreprises peuvent donc acheter entre elles le droit d'émettre du CO2 au-delà des quotas fixés. Sinon les amendes s'élèvent à 100 euros la tonne de CO2. Le prix d'un permis d'émission est fixé en bourse et est actuellement autour de 35 euros la tonne de CO2. [...]
[...] Source : www.eea.europa.fr rubrique salle de presse communiqué de presse du 16/10/08 L'UE en voie d'atteindre ses objectifs de Kyoto malgré des performances contrastées Au sein de l'UE, l'objectif global de de Kyoto fait référence à différents objectifs d'émissions pour chacun des Etats membres. En 2006, la France, la Grèce, la Suède et le Royaume-Uni avaient déjà dépassé leurs objectifs prévus à Kyoto. Huit autres Etats membres prévoyaient d'atteindre leurs objectifs, alors que seuls le Danemark, l'Espagne et l'Italie semblent être loin de respecter leurs engagements. [...]
[...] Pensez-vous que l'Union Européenne puisse tenir ses engagements en la matière ? Quels sont les problèmes rencontrés à ce sujet ? Introduction Avant toutes choses, il est important de rappeler quelques généralités concernant le protocole de Kyoto et le réchauffement climatique. La gouvernance sur le climat repose sur des traités internationaux fondamentaux. Parmi eux, nous retrouvons la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, ouverte à ratification en 1992 et entrée en vigueur le 21 mars 1994, a été ratifiée à ce jour par 189 pays. [...]
[...] L'Union européenne : un véritable acteur environnemental ? La stratégie européenne pour le changement climatique est articulée selon deux axes : la mitigation (la réduction des sources du réchauffement de la planète, à savoir principalement les gaz à effet de serre) et l'adaptation (la réduction de la fragilité humaine et naturelle aux effets actuels et potentiels du changement climatique). Bien que les efforts de mitigation aient constitué le pilier principal de la politique européenne du climat, les mesures visant l'adaptation au changement climatique deviennent de plus en plus importantes face aux signes évidents de la dégradation environnementale. [...]
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