Tout au long du XIXe siècle, la Pologne se retrouve écartelée, partagée entre la Russie, la Prusse (puis l'Allemagne), et l'Autriche (puis l'Autriche-Hongrie). Elle ne recouvre son indépendance qu'en novembre 1918.
Comme la plupart des pays d'Europe du Centre Est, à l'exception de la Tchécoslovaquie, les idéaux démocratiques des premiers temps ne durèrent pas. Le régime devint rapidement autoritaire, notamment sous l'influence de Józef Piłsudski.
[...] C'est en fait la reprise des acquis du droit communautaire. C'est le critère qui est le plus sévère dans sa distinction entre les différents pays candidats. Ici aussi, des négociations d'adhésions préparent les pays candidats à être au point sur les acquis communautaires pour qu'ils puissent les appliquer, en principe, dès le moment de leur adhésion. La Pologne est jugée apte à reprendre l'essentiel des acquis à moyen terme mais sous réserve de progrès dans son économie régionale qui connaît de fortes disparités par exemple, mais aussi, et surtout dans ses structures administratives. [...]
[...] Le Président de la République Elu pour cinq ans au suffrage universel, le président détient le pouvoir exécutif. Il nomme le premier ministre, avec l'approbation de la Diète, qui est le Parlement. Il dispose d'un droit de veto sur les lois votées par le Parlement, mais ce droit de veto peut être rejeté en cas de majorité des deux tiers au Parlement. Le Président le chef de l'Etat et le commandant en chef des forces armées. Actuellement, il s'agit de M. Aleksander KWASNIEWSKI (SLD). [...]
[...] Ce qui correspond bien au respect des minorités et des droits de l'Homme. Des réformes sociales ont également été faites au cours de ces dernières années. Il y a eu une modernisation du système des retraites, du système d'assurance, de santé ainsi que de l'éducation. La Pologne nous montre aussi, de par son histoire, qu'elle garantit ces respects des Droits de l'Homme et des minorités. En effet, la Pologne est le pays de départ des transformations pacifiques en Europe centrale dès la fin de la Guerre froide. [...]
[...] Le nouveau gouvernement de coalition est dirigé par W. Pawlak (PSL). Aleksander Kwasniewski, candidat de l'Alliance de la gauche démocratique (SLD) emporte également les élections présidentielles de 1995. Les élections législatives de 1997 voient la victoire de l'Alliance électorale Solidarité coalition d'une quarantaine de partis de centre droit, et de l'Union pour la Liberté (UW). Les réformes entreprises (décentralisation régionale, réforme des systèmes éducatifs, de retraite et de santé, restructuration des industries sidérurgiques, houillères et métallurgiques) par le gouvernement du nouveau Premier ministre Jerzy Buzek sont mal perçues par la population. [...]
[...] La Pologne maintient aussi de nombreux contact avec les pays de l'est de l'Europe. Elle a notamment mis en œuvre et financé un programme de développement de la démocratie en Serbie et au Monténégro. Nous pouvons donc nous rendre compte que la Pologne remplit ce critère pour les raisons exposées ci-dessus. Elle respecte ainsi la demande sur les conditions politiques exigées par l'Union Européenne. B. Critère économique Les pays membres de l'Union souhaitent également que les candidats se soumettent à leurs conditions économiques. [...]
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