UE Union Européenne, politiques publiques, politiques économiques, Europe du Sud, enjeux sociaux, budget européen, politiques structurelles, états membres, écarts de revenus, développement économique, réglementations nationales, conditions salariales, policy mix européen
Après presque trois ans de crise des dettes souveraines et d'application de politiques économiques d'austérité dans les pays d'Europe du Sud, jamais la question de la coordination des politiques publiques dans l'Union européenne et celle de la mise en commun de moyens supplémentaires ne s'est posée avec tant d'urgence pour répondre aux enjeux sociaux et stimuler la reprise économique.
[...] La politique monétaire européenne concerne principalement les pays de la zone euro qui n'ont plus de souveraineté monétaire. La BCE lutte en priorité contre l'inflation et peut soutenir la croissance économique si cela n'entrave pas son mandat sur l'inflation. Les politiques budgétaires nationales restent une compétence nationale qui en l'absence de coordination peut conduire à un équilibre sous-optimal (tous les pays respectent le PSC et la récession économique s'installe). Vers plus d'intégration politique ou vers l'échec de la monnaie commune ? [...]
[...] Définition : Les politiques publiques sont des politiques économiques à la fois conjoncturelles (afin de faire face aux variations de l'activité à court terme) et structurelles (pour faire évoluer les structures de l'économie). L'Union européenne est un partenariat économique et politique unique entre 27 pays européens qui, ensemble, couvrent la plus grande partie du continent (à distinguer de la zone euro composée de 17 pays qui ont adopté une monnaie commune). Problématique : Le sujet proposé « Les politiques publiques dans l'Union Européenne » invite à considérer l'ensemble des politiques économiques dans l'UE sans se cantonner à la zone euro afin d'en montrer la variété et surtout d'en expliquer la dynamique dans la construction européenne. [...]
[...] Dans quelle mesure la dynamique concurrentielle, moteur de l'intégration économique, rend-elle compte des politiques publiques effectives dans l'UE ? Les politiques structurelles s'appuient sur les avantages comparatifs des États membres La concurrence motrice de l'intégration économique Acte Unique européen (1986) puis Traité de Maastricht (1993) finalisent la libre circulation des capitaux, des personnes des biens et des services afin de faire de l'UE un marché unique en éliminant les frontières commerciales mais aussi les frontières juridiques qui entravent la libre circulation des personnes. [...]
[...] De façon plus pragmatique, face aux abandons de souveraineté que nécessiterait une intégration politique plus poussée, certains économistes préconisent de faciliter la sortie de la zone euro pour les pays d'Europe du Sud afin qu'ils retrouvent de la compétitivité grâce à une monnaie dévaluée. Conclusion Les politiques publiques dans l'UE sur le plan structurel poursuivent l'objectif du marché unique sans pour autant viser une harmonisation sociale et fiscale contraire à la logique de spécialisation productive et de concurrence qui anime la Commission Européenne. La faiblesse du budget européen et l'absence de coordination du policy-mix rendent les compensations entre régions relativement inefficaces et limitent la capacité de l'UE à relancer la croissance économique. [...]
[...] Les politiques conjoncturelles nécessitent plus de coordination entre les États membres Le policy mix européen reflète une intégration incomplète des politiques économiques Le policy mix européen fonctionne sur la centralisation du pouvoir monétaire et la décentralisation du pouvoir budgétaire. La coordination entre les deux politiques conjoncturelles est difficile en raison des deux niveaux d'intervention. L'encadrement des politiques budgétaires par le PSC n'a pas résisté à la crise de 2008 mais était déjà battu en brèche dès 2004 par le non-respect des grands pays de l'UE. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture