La mondialisation est à l'origine de la complexité de l'économie mondiale. En effet, la multiplication des nouveaux concurrents et le renforcement de ses concurrents traditionnels fragilisent la pérennité de la compétitivité européenne. L'Union européenne connaît l'importance de ces facteurs stratégiques de risques et tente de devenir d'ici à 2010 une économie fondée sur la connaissance dynamique, source d'avantages concurrentiels durables.
L'innovation est au cœur de cette volonté de solidifier et de pérenniser la compétitivité européenne. Néanmoins, et c'est aussi pour cela que de nombreux programmes sont créés pour soutenir et concrétiser cette volonté gouvernementale, la totalité des investissements dans la recherche et le développement n'a représenté que 1,84 % du PIB en 2005, c'est-à-dire bien moins qu'aux États-Unis, au Japon et en Corée du Sud.
Ainsi, il n'est pas étonnant que l'Union européenne considère l'innovation comme une véritable priorité, presque une urgence. Néanmoins, il est difficile de mettre en place des programmes permettant de décloisonner les recherches nationales et encore plus ardu de créer des synergies entre elles. De plus, il est clair que chaque membre de l'Union européenne n'a pas les mêmes compétences pour relever ce défi. La France est un de ceux qui ont la capacité par des programmes nationaux de soutenir cette politique européenne.
Ainsi, quelles ont été les principales mesures dans ces cinq dernières années qui ont été mises en place par les gouvernements français pour soutenir la vision européenne qui est de devenir d'ici 2010 l'économie fondée sur la connaissance la plus dynamique du monde ? Ces politiques sont-elles compétitives ? Dans un premier temps nous étudierons quelles sont les politiques européennes d'innovation et de recherche. Ensuite, nous étudierons plus précisément le cas de la France. Enfin, nous analyserons l'apport d'un modèle inédit : les pôles de compétitivité.
[...] La concurrence par l'innovation a incité les multinationales à observer les nouvelles pratiques et les nouveaux marchés qui émergent dans des pays étrangers. D'où la localisation de poste de veille technologique, de centre de design ou de centres techniques dans de nouveaux pays. On a observé aussi une tendance à ouvrir des centres de locaux de Recherche et Développement à une demande grandissante pour des transferts de technologies. Les évolutions technologiques et l'externalisation d'activités de développement ont ouvert la voie à la délocalisation de certaines opérations dans les pays où les salaires des techniciens et des ingénieurs sont faibles. [...]
[...] En réalité, ce qu'il faut retenir de la politique européenne de soutien à la recherche et à l'innovation c'est qu'elle vise à créer des synergies entre des acteurs publics et privés. D'ailleurs, depuis les années 2000, des organismes européens ont été créés pour favoriser ces décloisonnements. b. De la problématique de l'internationalisation de la Recherche et Développement Dans un contexte de mondialisation de l'économie, on ne peut seulement voir la planète comme un marché unique, au contraire : en effet, il y a en réalité une multiplication des marchés et une diversification des choix stratégiques faisables pour l'entreprise multinationale. [...]
[...] Déjà, le bilan est positif par rapport sur les relations nouées ou renforcées entre tous les acteurs concernés de près ou de loin par la recherche. Le bilan est en revanche mitigé sur certains aspects des projets collaboratifs et notamment la faible présence des PME dans certains pôles. Enfin, le véritable point faible remarqué est l'incapacité à mettre en œuvre une stratégie internationale. En effet il n'y a pas assez de pôles mondiaux ou à vocation mondiale. Cependant, il est clair que les acteurs du terrain ont, en très grande majorité, une appréciation positive de cette démarche et vont même jusqu'à imaginer un avenir qui s'éclaircit grâce en partie à l'énergie des pôles compétitivité et leurs projets innovants. [...]
[...] L'Union européenne connaît l'importance de ces facteurs stratégiques de risques et tente de devenir d'ici à 2010 une économie fondée sur la connaissance dynamique, source d'avantages concurrentiels durables. L'innovation est au cœur de cette volonté de solidifier et de pérenniser la compétitivité européenne. Néanmoins, et c'est aussi pour cela que de nombreux programmes sont créés pour soutenir et concrétiser cette volonté gouvernementale, la totalité des investissements dans la R&D n'a représenté que du PIB en 2005 c'est-à-dire bien moins qu'aux États- Unis, au Japon et en Corée du Sud. [...]
[...] Conformément aux conclusions du Conseil européen de Lisbonne la Commission a présenté, le 14 septembre, l'édition 2001 du tableau de bord de l'innovation basé sur dix-sept indicateurs. Objectifs Mise au point par la Commission européenne pour évaluer les performances et les progrès des pays membres en matière d'innovation, il permet de constater à partir de l'étude de différents indicateurs jugés pertinents pour le pilotage des politiques européennes d'innovation. Il a comme objectif premier d'être informé de l'état d'avancement de la stratégie des décideurs, c'est-à-dire les politiques. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture