Le Facteur K ou le Facteur Knowledge de l'anglais se définit comme l'ensemble des connaissances, du savoir ou des techniques d'innovation dont dispose un individu, une organisation un pays ou encore un regroupement de pays comme l'union européenne.
Cette politique de « la connaissance » dans l'Union Européenne n'a cessé de se développer depuis les années 50, l'Europe traumatisée par le drame de la seconde guerre mondiale a eu cette volonté de se rapprocher économiquement d'abord avec les traités de la CECA (1951) et de Rome ou CEE (1957), Ce dernier reflétant le « pilier économique » qui définit le marché intérieur est à la base de la reconstruction politique future. Cette volonté économique a permis une période de pleine croissance pour l'ensemble des pays de la CEE : « les trente glorieuses ». Mais très vite la crise économique de la fin des années 70 appelle les pays de l'union européenne à développer des stratégies d'innovations pour rester compétitifs. Ainsi, dés 1974 le conseil a décidé d'élaborer une première approche communautaire dans le domaine de la science et de la technologie.
La politique du facteur K qui regroupe la gestion des programmes d'éducation et de recherche est passée d'une compétence réservée c'est-à-dire qu'elle était gérée par l'état uniquement à une compétence partagée puisque l'UE et les états membres interviennent conjointement depuis le traité de Maastricht sur les programmes de recherches.
Mais depuis le traité de Lisbonne en 2000 un « nouvel objectif stratégique a été mis en place pour la décennie à venir : devenir l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d'une croissance économique durable accompagnée d'une amélioration quantitative et qualitative de l'emploi et d'une plus grande cohésion sociale ». Ainsi, à l'heure de la mondialisation et du renouveau technologique, l'Europe mise sur le facteur K et envisage de devenir l'alliance la plus productive en matière d'éducation et de recherche à travers le monde pour contrer les états unis dans ce domaine. Comment s'est établie une telle politique qui va permettre à l'Europe de devenir l'économie de connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde ?
Dans une première partie il apparaît important d'exprimer la nécessité du développement de « la matière grise » en Europe depuis le traité de Rome jusqu'à la stratégie de Lisbonne en l'an 2000 tandis que dans une seconde partie il est important d'expliquer le fonctionnement de la gestion d'un tel programme avec l'évocation du rôle de l'Europe dans la connaissance de demain.
[...] Table des matières INTRODUCTION 2 Le facteur K : une nécessité ) L'éducation et la recherche vers une politique commune .1) l'Europe se reconstruit .2) Le traité de Maastricht : un tournant dans la politique de la connaissance .3) la relation éducation/recherche ) la stratégie de Lisbonne .1) Une stratégie pour contrer les états unis ? [...]
[...] Malgré tout, S'agissant du taux de chômage des jeunes, on peut constater que la situation a peu évolué entre 2000 et 2006 dans l'UE-27 ; même si ce taux est monté jusqu'à en 2004, une légère baisse était enregistrée sur la période. Après de grosse avancée en matière de développement de la recherche et la reprise d'une croissance européenne globale intéressante on constate des résultats assez contrastés selon les pays européens, ce qui était assez prévisible eu égard à la situation de départ très différente de ces pays et à leur hétérogénéité économique et sociale, mais traduit également une mobilisation inégale de leur part .4) un défit stratégique toujours présent en Europe et en France A travers les controverses, la stratégie de Lisbonne reste d'actualité pour l'union européenne L'actualité de la Stratégie de Lisbonne est dès lors également liée au caractère à la fois encourageant et insuffisant des résultats obtenus dans sa mise en œuvre qui appelle une mobilisation d'autant plus grande que l'horizon 2010 est désormais très proche. [...]
[...] L'objectif principal est donc de favoriser l'attractivité économique, la coopération et l'essor des régions européennes. Le FEDER intervient directement dans la politique du facteur K par l'objectif de Compétitivité régionale et d'emploi en innovant et en améliorant l'économie de la connaissance, de l'environnement et par la prévention des risques, avec l'accès aux services de transport et de télécommunications d'intérêt économique général. Ce fond structurel permet la mise en place de la politique de recherche comme priorité sur une période allant de 2007 à 2013. [...]
[...] Renforcer les avantages compétitifs de sa base industrielle. Encourager l'utilisation durable des ressources et renforcer les synergies entre la protection de l'environnement et la croissance. Développer et approfondir le marché intérieur. Assurer l'ouverture et la compétitivité des marchés à l'intérieur et à l'extérieur de l'Europe, récolter les fruits de la globalisation. Rendre l'environnement des entreprises plus compétitif et encourager l'initiative privée grâce à l'amélioration de la réglementation. [...]
[...] Les activités de la CCR seront basées exclusivement sur des thèmes précis la prospérité dans une société à forte intensité de connaissance La promotion de la compétitivité et de l'innovation Ainsi, le CCR a pour objectif d'apporter une assistance scientifique et technique en matière de conception, développement, mise en œuvre et suivie des politiques communautaires, principalement dans le cadre du 7e Programme- Cadre (7e PCRD). Tous les états membres sont les bénéficiaires de cette recherche et de plus en plus de collaborations transfrontalières sont instaurées .3) La Banque européenne d'investissement (BEI) La banque d'investissement des projets européens fut Établie par le traité de Rome, elle représente l'institution financière de l'UE. Et a pour mission de contribuer à la cohésion économique, sociale et territoriale à travers un développement équilibré du territoire communautaire. [...]
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