Au 20e siècle, deux modèles de pouvoir ont triomphé : l'Etat souverain comme organisation politique, la démocratie comme « moins mauvais des régimes ». Indépendamment des critères connus de distinction des Etats (république, monarchie, fédération ou Etat central), une perspective historique sépare les modèles classiques des modèles en transition.
- Modèles classiques
Les Etats classiques ont en commun d'être apparus avant 1939, certains sont plutôt jeunes, nés autour du 19e ou au 20e siècle, comme l'Italie ou la Turquie, d'autres sont plus anciens, au premier rang duquel figurent l'Angleterre ou la France, dont les formations ont fortement contribués à la définition de l'Etat.
- Modèles en transition
Les modèles des Etats issus de la chute de l'empire soviétique sont dits en transition. Dans les années 1990, certains recouvraient une indépendance perdue naguère au profit de l'URSS, tandis que d'autres voyaient le jour pour la première fois(Moldavie). Cependant, la rapidité des changements intervenus conduit à s'interroger sur la capacité de ces Etats à se consolider en véritable démocratie.
[...] L'Espagne est un autre exemple de transition économique réussie. Instituée le 1er juin 1998, la Banque Centrale européenne est une institution de la zone euro. En charge de la politique monétaire européenne, son indépendance vis-à-vis du pouvoir politique est inspirée du modèle allemand de banque centrale. Le fonctionnement de la BCE Le système européen de banques centrales intègre les 27 banques centrales nationales et la BCE, à laquelle les pays ont transféré leur souveraineté monétaire. Cette dernière comprend deux organes principaux : le Conseil des Gouverneurs, principal organe de décision, il arrête les orientations et prend les décisions nécessaires à l'accomplissement des missions du SEBC, le directoire qui assure la gestion courante de la BCE, il met en œuvre les décisions prises par le Conseil des Gouverneurs. [...]
[...] Actuellement l'UE poursuit deux objectifs économiques qui peuvent paraitre antagonistes : un objectif de cohésion, visant la convergence économique d'une part, et une politique de compétitivité, pour le maintien de sa place dans l'économie mondiale d'autre part. La diversité des résultats économiques dans l'UE L'Europe est riche mais cette richesse d'ensemble recèle cependant de disparités. L'adhésion des pays d'Europe centrale et orientale a fortement accru les différences : le PIB/hab, s'étale de 53200 euros par an au Luxembourg, à 10700 euros par an en Lettonie. [...]
[...] Les compétences et le budget communautaire sont trop faibles pour permettre une véritable politique économique à l'échelle de la zone euro. Les Etats se sont en revanche entendus sur la maitrise de leurs dépenses publiques. Renonçant à une entière souveraineté économique, les Etats de la zone euro ont adopté le pacte de stabilité et de croissance en 1997 au conseil européen d'Amsterdam. Le Pacte de Stabilité, un instrument nécessaire ? Sauf en cas de circonstances exceptionnelles strictement définies, le déficit d'un Etat et sa dette ne peuvent pas dépasser respectivement de son budget et 60% de son PIB. [...]
[...] Cette création a pour objectif de réduire les couts des opérations de change et d'approfondir la construction européenne. Les Etats voulant adopter l'euro ont dû respecter des critères de convergence (déficit et dette respectivement inférieurs à et 60% du PIB, stabilité des prix). Désormais les Etats de la zone euro doivent appliquer le Pacte de Stabilité et de croissance. L'euro est également un facteur d'harmonisation des économies européennes. L'euro symbole européen La fonction de symbole de l'euro se renforce au fur et à mesure que les citoyens s'y habituent. [...]
[...] Les solutions pour répondre à ce problème sont multiples, pour certains il convient d'améliorer le fonctionnement des institutions, pour d'autres il faudrait recourir en plus à des politiques économiques stimulant la demande pour réduire le taux de chômage. Enfin d'autres pensent que des politiques de modération salariale et de baisse du cout des travailleurs moins qualifiés sont des instruments à privilégier. En conclusion, nous pouvons nous poser la question de savoir s'il existe ou non une culture européenne. Difficile à cerner, la culture caractérise ce que des peuples partagent sans y penser. [...]
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