Il s'agira de déterminer la nature et les raisons de ce chaos alors même que la Russie, dès 1992, comme l'ensemble du bloc soviétique, a été soutenue par l'Occident et par l'Union européenne en particulier, au travers de politiques de coopération et de développement de grande ampleur. Il faudra non seulement tirer le constat de l'échec des politiques économiques préconisées, mais encore envisager des politiques alternatives, car la Russie reste pour l'Europe autant un enjeu, qu'un défi
[...] Il appartient donc prioritairement à l'Union européenne de définir une politique capable de réaliser ces objectifs. Il faut toujours se garder de croire aux victoires faciles de la démocratie et se donner les moyens que la greffe prenne. C'est aussi le moyen d'éviter ce que Martin Malia semble déjà constater, l'éloignement de la Russie à l'égard de l'Occident. J'aimerais, enfin, citer Pierre Béhar : " L'Union politique n'est nullement une nécessité matérielle, mais un impératif moral". Bibliographie - J. Sapir, Le Chaos russe - P. Béhar, Une Géopolitique pour l'Europe - JM. [...]
[...] Chaos social - 1/4 des salariés russes est payé en retard 20 millions de travailleurs). - Le gouvernement russe lui même a entre 5 à 10 milliards d'arriéré de salaire. - Baisse de l'espérance de vie 65 ans (58 ans pour les hommes) - Près de 75% de la population vit au dessous du seuil de pauvreté 3200$/pers/an) - 72ème rang mondial pour l'IDH. - 10% des mineurs qui travaillent pour l'État devraient perdre leur emploi cette année. - de la population ("Nouveaux Russes") détient 80% de la richesse. - Grand banditisme, mafia . [...]
[...] Toute la politique étrangère européenne et de sécurité doit s'envisager en partenariat avec la Russie. La PESC commence par la consolidation du processus démocratique en l'Europe de l'Est et en Russie. L'Union européenne en s'élargissant et en s'approfondissant ne doit pas prendre le risque de marginaliser la Russie. Tracer une nouvelle frontière en Europe, c'est refuser d'aller au bout de la révolution démocratique de 1989. un défi pour l'avenir de l'Union, confrontation avec les USA. Mais envisager une politique de sécurité commune avec la Russie, signifie aussi pour l'Union européenne relever le défit de l'émancipation à l'égard des États Unis. [...]
[...] Balencie & A. [...]
[...] Il a permis de rapprocher ces pays du européen occidental. une politique commune de sécurité européenne Le Traité de Maastricht et surtout celui d'Amsterdam posent les ferments d'une politique étrangère et de sécurité commune européenne (la PESC). Si l'on doit s'interroger sur le pourquoi d'une sécurité européenne commune, il faut remonter dans les années 1970, à la publication des plans de l'OTAN d'évacuation de l'Allemagne en cas d'attaque soviétique et à ces mêmes plans d'invasion. Ils laissent apparaître le spectre d'un conflit nucléaire limité au continent européen, spectre confirmé par la crise des euromissiles et par le programme militaire américain de la "guerre des étoile" : l'Europe n'est plus sous le parapluie américain. [...]
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