Historiquement, l'agriculture a été le principal secteur d'activité des Hommes. L'agriculture fut très présente au Moyen-Âge : ce secteur représentait la totalité des activités des états. Alors, on pourrait dire que l'agriculture a été l'initiateur du marché tel qu'on le connaît aujourd'hui. Or, aujourd'hui justement, en France, l'agriculture est le secteur le plus en retrait : il représentait 3,9% du PIB en 2004 alors que dans les années 70 il approchait les 10%. De même, le poids de la main d'œuvre dans ce secteur n'a cessé de diminuer pour atteindre les 2,75% de la population active, toujours en France, en 2004. Une des raisons accordées à ce phénomène est la modernisation du secteur agricole, notamment permise par la PAC (la politique agricole commune). La PAC est une politique mise en place à l'échelle de l'Union européenne, fondée principalement sur des mesures de soutien des prix et de subventionnement, visant à moderniser et développer l'agriculture.
On constate donc actuellement un paradoxe en France lié à l'agriculture, d'une part car le secteur agricole est très en retrait dans l'économie par rapport au passé et d'autre part à cause de la flambée des prix des matières premières à laquelle on a assisté récemment : l'agriculture reste un sujet de débat permanent. Quelle place accordées alors au secteur agricole actuellement ?
[...] Donc, le commerce équitable représente désormais un marché à lui tout seul : celui de l'éthique. D'ailleurs, à propos de l'éthique, on doit se poser la question des OGM Le débat à propos des OGM Les OGM sont source de grandes divergences d'opinions, qui conduisent à une absence de consensus au sein des opinions publiques nationales. Les avantages prouvés ou potentiels apportés par les OGM (comme la lutte contre la faim) s'opposent à des risques sanitaires potentiels et à des craintes sur une éventuelle atteinte à la biodiversité. [...]
[...] Ce règlement est décliné par les États membres en Plans de Développement Rural, le plus souvent au niveau des Régions (comme en Italie ou en Espagne), exceptionnellement au niveau national (cas de la France). En somme, grâce à la PAC, l'Union Européenne a cherché à garantir un niveau de production agricole. La PAC nous prouve à quel point l'agriculture reste un enjeu majeur de l'UE. Or, cette politique agricole commune a pris un tournant plus écologique : cela reflète l'évolution des mentalités de ces dernières années dans les pays développés. En effet le caractère écologique est aujourd'hui aussi important que la qualité d'un produit. [...]
[...] La dernière réforme du 26 juin 2003 les poursuit et tente de résoudre le problème des difficultés de financement lié à l'élargissement. Désormais, les aides ne seront plus liées à la production. Les agriculteurs toucheront un paiement unique par exploitation et à la condition de respecter des normes européennes en matière d'environnement et de sécurité alimentaire. La dernière réforme a prévu une nouvelle évaluation du dispositif global à partir de 2013, pouvant déboucher sur une nouvelle réforme probablement dans le même sens : baisse des aides, "découplage" de celles-ci (l'exploitant agricole n'est plus obligé de produire pour toucher une aide)et d'autres Le développement rural : une nouvelle composante de la PAC Le Conseil européen de Berlin des 24 et 25 mars 1999 a décidé de compléter la dimension de la PAC portant sur le soutien des marchés et des prix agricoles (le 1er pilier décrit plus haut) par un 2e pilier consacré au développement rural. [...]
[...] Dans un premier temps nous verrons l'importance de la PAC à notre époque, puis nous verrons la bioéthique désormais très présente pour ensuite envisager l'agriculture sur un plan plus international. I. L a PAC, plan de secours pour l'agriculture européenne ? 1. La PAC, c'est quoi ? La politique agricole commune était jusqu'il y a peu budgétairement la plus importante des politiques communes de l'UE (environ du budget européen) mais actuellement son budget est en baisse. Créée par le traité de Rome en 1957, elle a été mise en place en 1962. [...]
[...] Depuis la fin des années 1990, l'OMC a été l'objet de critiques de la part des mouvements altermondialistes qui lui reprochent de promouvoir la mondialisation de l'économie et la libéralisation du commerce. Les traités signés sont accusés de plus favoriser les entrepreneurs des pays riches que les salariés ou les pays pauvres. Certains contestent le caractère démocratique de l'OMC en avançant que son mode de fonctionnement favorise les pays riches capables de mener de front des dizaines de dossiers simultanés. [...]
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