La politique européenne du développement constitue l'un des trois éléments importants de l'action extérieure de l'Union Européenne, avec la politique commerciale et les relations politiques.
Elle s'est traduite principalement par le nouvel accord de coopération économique de Cotonou, signé le 23 juin 2000 entre l'UE et les pays ACP et qui est entré en vigueur en avril 2003.
Cet accord succède aux Conventions de Lomé, nées en 1975, prenant la suite des Accords de Yaoundé (1963-1975) et qui ont longtemps été considérées comme un modèle approfondi du rapport Nord-Sud.
L'Accord de Cotonou entre les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique et l'Union européenne marque un tournant important des relations entre le groupe des pays ACP et les 15 pays membres de l'Union européenne, qui représente la première puissance commerciale avec 20% du commerce mondial, et le premier fournisseur d'aide publique au développement (55% de l'aide publique internationale).
À côté de cette coopération privilégiée, l'esprit humanitaire et l'intérêt même des pays de l'Union ont amené celle-ci à élargir son champ d'intervention géographique, par des actions générales en faveur des pays du sud et par une coopération plus ciblée dans certaines régions de la Méditerranée à travers le processus de Barcelone et le partenariat euro-méditerranéen.
[...] L'approche européenne de l'aide au développement se distingue fortement de ceux des autres bailleurs internationaux, et en particuliers de ceux du FMI et de la BM, qui ne semblent guère apporter des améliorations visibles aux économies des PVD, aveuglés par leur credo politique libéraliste. Toutefois, quelle que soit l'opinion que l'on puisse avoir sur le bien- fondé de la réorientation de l'aide communautaire, des graves problèmes demeurent, notamment les notions de bonne gouvernance et de partenariat, qui n'apportent pas vraiment de solution à la question du contrôle de l'utilisation des fonds distribués à titre de l'aide. [...]
[...] Le programme PHARE vise à renforcer la coopération entre l'UE et le pays de l'Europe centrale et orientale (dites PECO). Ce-ci est un instrument financier qui a été mis en place en 1989, afin d'assister ces pays dans la transition vers le régime démocratique et l'économie de marché. Les nouvelles orientations du programme établissent deux grands domaines d'intervention, en vue de l'adhésion de ces pays à l'UE: - Le renforcement de la capacité institutionnel - L'aide à l'investissement, qui vise à apporter l'assistance technique et un soutien financière dans les secteurs clé. [...]
[...] Enfin, un nouveau contexte international est apparu à la fin des années 80 : la mondialisation et des nouvelles règles du commerce international, la chute du mur de Berlin, la perte de crédibilité de l'aide publique au développement, le processus d'élargissement de l'Union européenne aux pays de l'Europe de l'Est. Devant ce bilan décevant exposé notamment dans un rapport au sénat en janvier 2002, l'Union européenne a considéré qu'une adaptation substantielle du système Lomé était nécessaire et urgente pour faire face aux nouveaux enjeux. [...]
[...] En effet, la BAsD incite le secteur public à déléguer une partie de ces prérogatives aux investisseurs privés pour lui permettre de libérer des ressources pour intervenir dans des domaines comme l'éducation ou la santé. La BAsD dispose de deux guichets principaux de financements de projets. Elle finance 75% des projets à taux de marché à partir de ses fonds propres (Ordinary Capital Ressources) tandis que l'autre partie est financée à des taux concessionnels (Fonds Asiatique de Développement) ou fait l'objet de dons (Fonds Spécial d'Assistance Technique). [...]
[...] Elle représente la principale source de financement multilatéral pour les projets de développement économiques, sociaux et institutionnels en Amérique latine et dans les Caraïbes. Ceux-ci comportent des programmes de réformes d'orientation et sectorielles, ainsi qu'une aide aux investissements publics et privés. La BID octroie des prêts et de l'assistance technique en utilisant les ressources apportées par ses pays membres et celles obtenues sur les marchés financiers mondiaux grâce aux émissions d'obligations. Elle participe également à un nombre important d'accords de cofinancement avec d'autres institutions multilatérales, bilatérales et privées. [...]
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