Avec la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989, c'est l'ensemble du bloc communiste de l'Est qui s'effondre. Outre la République Démocratique d'Allemagne qui est réunifiée à la République Fédérale d'Allemagne et qui intègre donc directement l'Union européenne, on va très vite retrouver neuf pays qui vont se positionner pour intégrer l'Union : ce sont les PECO (Pays d'Europe Centrale et Orientale). Parmi eux, sept (Estonie, Lettonie, Lituanie, Hongrie, Pologne, République Tchèque et Slovaquie) vont intégrer l'Union européenne dès le premier janvier 2004, la Roumanie et la Bulgarie devant attendre trois ans encore.
Au sortir de la tutelle soviétique, le défi est immense pour les PECO tout récemment indépendants. En effet, la démocratie y est encore souvent balbutiante, et la situation économique y est précaire. En outre, ces pays ne possèdent aucune des structures permettant l'établissement d'une économie de marché. Aussi de 1989 à 2004, l'Union européenne va accompagner étape par étape le développement des PECO pour que ceux‐ci puissent répondre aux critères d'adhésion à l'Union européenne.
On peut donc se demander comment on est passé en 1989 de PECO ayant une situation économique, politique et institutionnelle désastreuse à des PECO remplissant les stricts critères d'adhésion à l'Un ion européenne en 2004.
[...] Ces pays ont donc en 2004 rejoint les rangs des pays à revenu moyen et peuvent quasiment qualifier leur transition de fait accompli. Des critères de Copenhague remplis Tout pays qui présente sa candidature à l'adhésion à l'Union européenne doit respecter les conditions posées par l'article 49 et les principes de l'article 6 1 du traité sur l'UE. Dans ce contexte, des critères ont été dégagés lors du Conseil européen de Copenhague en 1993 et renforcés lors du Conseil européen de Madrid en 1995. [...]
[...] En valeur absolue, l'aide de préadhésion se répartit comme suit (pour 2002) : Pologne ( du total), Roumanie (24,5 Bulgarie (10,2 Hongrie République tchèque Lituanie Slovaquie Estonie Slovénie et Lettonie Transition : Même si l'UE a beaucoup œuvré pour le développement des PECO et pour en faire des partenaires économiques et politiques viables dans l'Union, l'adhésion à l'UE a surtout été le fruit d'un fort volontarisme des dirigeants des PECO qui ont su mobilisé leurs pays pour se mettre au niveau et pouvoir intégrer l'UE. C'est ce que l'on va découvrir maintenant. [...]
[...] En 1989, les PECO, confrontés à fréquentes crises de pénuries, se devaient de se mettre au niveau le plus rapidement possible. Quatre principaux éléments du processus de transition ont été définis et font l'objet d'un consensus stade depuis un certain temps : Libéralisation : processus à l'issue duquel la plupart des prix sont déterminés par le libre jeu du marché, et qui réduit les barrières commerciales Stabilisation macroéconomique : processus en vertu duquel l'inflation est stabilisée puis réduite, ce processus exige des pouvoirs publics qu'ils appliquent des politiques budgétaires et monétaires rigoureuses pour contenir la croissance de la monnaie et du crédit Restructuration et privatisation : création d'un secteur financier viable et réformes visant à donner aux entreprises les moyens d'adapter leur production aux besoins de marchés libres et à en transférer la propriété au secteur privé. [...]
[...] le critère de l'acquis communautaire: l'aptitude à assumer les obligations découlant de l'adhésion, et notamment à souscrire aux objectifs de l'Union politique, économique et monétaire. Un énorme travail a été fait en partenariat avec l'UE pour que les PECO se dotent des capacités juridiques pour transposer cet acquis communautaire dans leur législation nationale. Cela a été fait avec brio. Une fois ces critères remplis, la voie était ouverte à l'adhésion de l'Estonie, de la Lettonie, de la Lituanie, de la République Tchèque, de la Slovaquie, de la Slovénie, de la Hongrie et de la Pologne. [...]
[...] Parcours des pays de l'Europe centrale et orientale (PECO) vers l'Union européenne (1989-2004) Parcours des PECO vers l'UE (1989‐2004) Avec la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989, c'est l'ensemble du bloc communiste de l'Est qui s'effondre. Outre la République Démocratique d'Allemagne qui est réunifiée à la République Fédérale d'Allemagne et qui intègre donc directement l'UE, on va très vite retrouver neuf pays qui vont se positionner pour intégrer l'UE : ce sont les PECO (Pays d'Europe Centrale et Orientale). [...]
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