La stratégie de Lisbonne décidée lors d'un Conseil européen en mars 2000 désigne l'orientation de la politique économique et du développement de l'Union européenne. Ainsi, le tourisme en Europe forme une part importante de cette stratégie puisque la contribution de ce secteur économique au Produit Intérieur Brut de l'Union européenne est estimée à environ 10 % (contribution indirecte).
Cependant, même si l'Europe reste la région touristique la plus visitée au monde, l'Union européenne est confrontée à de nombreux défis. Elle devra répondre aux problèmes que posent la structure démographique, la concurrence extérieure, le besoin de durabilité et la demande de nouvelles formes de tourisme. La compétitivité du tourisme européen est de la sorte remise en question.
De nouvelles politiques en faveur du tourisme voient donc le jour depuis ce Conseil européen de mars 2000. Le tourisme européen réclame une réponse harmonisée au niveau de l'Union européenne pour répondre efficacement aux difficultés et rester compétitif au niveau mondial.
Une question alors évidente apparaît pour mettre en évidence les défis auxquels l'Union européenne est confrontée : la coopération des États membres de l'Union européenne est-elle efficace dans l'industrie du tourisme ?
[...] Ceci dans un objectif de compétitivité en exploitant tout le potentiel de croissance. Cette réussite dépend bien entendu de la présence et de l'implication des acteurs. En témoigne par exemple le Forum européen du tourisme qui reste un modèle pour les prochaines initiatives. Celui-ci favorise le dialogue et les rencontres entre une centaine d'intervenants liés au tourisme. A quand de prochaines manifestations d'une telle ampleur ? [...]
[...] Les acteurs du tourisme sont invités à participer activement à cette action qui vise à améliorer l'environnement réglementaire. De tels exercices devraient être également étendus au niveau national afin d'éviter une charge administrative cumulative pour l'industrie du tourisme ) Les projets de la Commission La Commission devra poursuivre ses efforts pour informer efficacement et rapidement les membres du comité consultatif sur le tourisme des initiatives prises dans le programme de travail. Ainsi, les administrations publiques pourront informer régulièrement les diverses parties prenantes, au niveau national, régional et local des initiatives de la Commission. [...]
[...] Par la collaboration de tous les Etats membres, elle souhaite de faire une diversité une force. D'ailleurs, plus il y a de diversité en Europe, plus il y a par conséquent de façons de visiter, de découvrir et de s'amuser. C'est un point fort dont dispose la Commission afin de faire réagir tous les acteurs liés à l'industrie du tourisme. La coopération des Etats membres de l'Union européenne dans le tourisme est ainsi efficace dans la mesure où elle permet de rassembler toutes les parties prenantes dans le but d'établir de véritables partenariats. [...]
[...] Pour faire face à ces nouveaux défis, l'Europe doit améliorer sa compétitivité dans l'industrie du tourisme. Car le tourisme est un secteur où la compétitivité est très importante, car les destinations dites durables contribuent au succès de la stratégie renouvelée de Lisbonne, à la satisfaction des touristes et à la confirmation de la position de l'Europe comme première destination touristique dans le monde. La Commission considère que cette nouvelle politique a besoin des instruments les plus appropriés, comme la coordination au sein de la Commission et des autorités nationales, la coopération entre les différentes parties prenantes et le lancement d'actions de soutien spécifiques. [...]
[...] De nouvelles politiques en faveur du tourisme voient donc le jour depuis ce Conseil européen de mars 2000. Ces politiques doivent impliquer nécessairement ceux qui décident, les acteurs économiques ainsi que les populations locales. Elles doivent également s'appuyer sur les actions qui ont déjà été entreprises afin d'offrir une valeur ajoutée aux mesures régionales, nationales et européennes. Il ainsi clair que la politique de la stratégie de Lisbonne doit être complémentaire des politiques menées par les États membres dans leur territoire. [...]
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