Face à l'invasion des produits textiles en provenance de Chine, plusieurs solutions doivent être envisagées afin de lutter contre le déclin de l'industrie du textile européenne.
Les mesures protectionnistes visant à contrôler les échanges entre les pays ne sont pas une solution envisageable à long terme. En effet, s'il est vrai que ce système permet de protéger l'industrie nationale contre la concurrence des pays en voie de développement, les retombées sur l'économie en général sont très mauvaises et en particulier pour les consommateurs qui assistent à une augmentation injustifiée des prix. Le protectionnisme ne doit par conséquent jamais prendre le pas sur la libéralisation des échanges et ne peut servir tout au plus qu'à donner plus de temps pour procéder à des réajustements dans l'industrie. Une meilleure politique serait d'accorder des subventions aux producteurs afin qu'ils soient plus compétitifs dans leur secteur sans pour autant nuire aux consommateurs. Le fait d'aider une industrie textile européenne ne serait toutefois pas pertinent à long terme, car l'entreprise aurait toujours besoin d'être aidée par l'une ou l'autre institution, ne pouvant subsister par elle-même.
[...] D'autres firmes européennes ont changé de stratégie en poussant notamment les délocalisations vers les pays émergents afin de bénéficier des baisses des coûts de production et se sont concentrées davantage sur les étapes de production telles que le design et le marketing qui demandent une main-d'œuvre qualifiée, ce qui représente un avantage comparatif de l'Europe par rapport à la Chine. L'Europe devrait dès lors positionner son économie dans des domaines où ses compétences au niveau technologique et du savoir-faire la protégeraient un certain temps encore des délocalisations. Pour ce faire, l'Union européenne devrait impulser un effort substantiel en ce qui concerne l'innovation, le développement de pôles économiques et de recherche et la formation des travailleurs. [...]
[...] Il faudrait également développer les pans du secteur qui nécessitent un lien de proximité entre les producteurs et les consommateurs finaux et qui ne peuvent par conséquent pas être délocalisés. Une autre mesure serait l'intervention auprès des organisations internationales: il est important que l'Union européenne fasse prendre conscience de l'importance du respect au niveau international des lois et des règles strictes pour les droits du travail. Notamment en matière de travail des enfants, officiellement interdit en Chine, mais qui est malheureusement largement répandu, faussant ainsi les règles de la concurrence. [...]
[...] Conclusion Le recul de l'industrie européenne du textile est bien réel. Il serait utopique de croire au maintien à long terme de cette industrie traditionnelle dont la technologie est très bien maîtrisée par la Chine. Les mesures éventuellement prises par l'Union européenne ont pour but d'accompagner ce recul afin d'estomper les conséquences sociales et non pas de concurrencer les pays émergents, comme la Chine, qui dispose d'une structure de coûts bien plus avantageuse. Ce n'est qu'à très long terme, lorsque les pays en voie de développement auront rattrapé leur retard sur le plan des lois du travail et des salaires, que la situation s'équilibrera et que l'industrie du textile sera à nouveau viable en Europe. [...]
[...] À l'heure de la mondialisation et de la multiplication des échanges internationaux, nos chercheurs et scientifiques européens communiquent notre savoir et nos compétences aux pays en voie de développement. Ils ne tarderont sûrement pas à les mettre en application pour se positionner sur des segments à haute valeur ajoutée, qui étaient autrefois nos chasses gardées. C'est pourquoi, il est indispensable d'augmenter les investissements en matière de recherche et de développement, tout en favorisant une coopération entre les secteurs de la recherche et nos entreprises, et entre les entreprises elles-mêmes. [...]
[...] Lutte de l'Union européenne face à la concurrence des produits textiles chinois Face à l'invasion des produits textiles en provenance de Chine, plusieurs solutions doivent être envisagées afin de lutter contre le déclin de l'industrie du textile européenne. Les mesures protectionnistes visant à contrôler les échanges entre les pays ne sont pas une solution envisageable à long terme. En effet, s'il est vrai que ce système permet de protéger l'industrie nationale contre la concurrence des pays en voie de développement, les retombées sur l'économie en général sont très mauvaises et en particulier pour les consommateurs qui assistent à une augmentation injustifiée des prix. [...]
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